Publié par Relaxe pour 2 sur 5. Ce n’est pas un trop mauvais score, même si j’aurais évidemment aimé faire mieux.
Mais enfin, pour ce que j’avais bossé, de la veille pour le lendemain, un mémoire qui manquait terriblement de recul et de réflexion juridique, devant une chambre spécialisée, c’est quand même plutôt très bien !
À Évry, j’aurais sûrement obtenu encore mieux mais c’est aussi pour cela que TEILLET m’a cité à Paris, avec une vraie chambre (à Évry, ce sont des fausses chambres), qui ne fait que du droit de la presse…
Qu’à cela ne tienne, maintenant que nous avons dégagé le terrain, nous ferons péter les injures des 3 derniers articles en appel !
Parce que je vous rappellerai aussi que j’ai gagné devant la 2-7 (la chambre des appels correctionnels en matière de presse) le 10 novembre 2022… Donc j’en suis tout à fait capable !
La force d’un homme politique, cela doit être de pouvoir reconnaître quand il fait mal.
Et je ne dis pas que j’ai mal fait dans mes injures, parce que je les pense sincèrement ; je peux en regretter la forme mais pas le fond, même si la langue française est suffisamment riche pour que je trouve d’autres mots moins injurieux, mais j’ai mal fait dans ma défense, ce qui ne se reproduira pas en appel.
Nous aurons cette fois entre un an et un an et demi pour nous y préparer, au lieu de quarante jours, et TEILLET ne sera normalement plus maire quand l’affaire sera appelée, ce qui devrait aussi un peu aider.
L’annulation de l’élection de REDA m’aiderait aussi, voire davantage, en ce qu’elle sera motivée par le fait que plusieurs panneaux électoraux de la candidate NUPES ont opportunément disparu pendant la campagne à Savigny. Il faut lire la formidable réponse de l’avocat de REDA à ce sujet, que je vous partagerai bientôt !
Alors déso pour les agents, mais j’ai le droit, enfin ce n’est pas une injure publique, de dire dans le contexte qu’ils sont cons dans l’administration municipale…
Déso pour papa TEILLET et maman TEILLET mais j’ai le droit, enfin ce n’est pas une injure publique, de parler dans le contexte du manque criant d’éducation de votre fils, et aussi d’écrire qu’il est un adolescent attardé…
Et pas déso pour TEILLET, puisque c’est factuel, et que j’avais mis un lien hypertexte : j’ai le droit, enfin ce n’est pas une injure publique, de l’appeler « Sa Perfection le fraudeur » !
Je remercie sinon TEILLET, au cas où j’aurais pu douter, me décourager et vouloir arrêter la politique locale, de m’offrir, par cette affaire, cette raison de continuer d’être derrière chacune de ses actions, et de ne plus le lâcher pendant un an et demi puisque nous nous retrouverons au plus tard à ce moment !
Je remercie encore Alexis TEILLET de cet aveu : son honneur et sa considération valent 5 000 euros.
Je remercie enfin Me Michael GOUPIL, l’avocat de TEILLET, pour tout ce qu’il m’a appris en droit de la presse, même si cela fait cher 3 000 euros pour une leçon de droit ; somme qu’il ne touchera peut-être à la fin, et en partie… Était-ce aussi une leçon de déontologie, par contre, je ne sais pas…
D’abord par rapport à une des pièces qu’il a utilisé à l’instance et qu’il n’était pas censé pouvoir posséder, sinon que parce que son cabinet avait été l’avocat de MEHLHORN…
Mais plutôt parce que je l’informe de mon appel, et qu’il me répond de go qu’il va déposer appel incident. La télépathie est formidable. Sans même en référer à son client, dont la protection fonctionnelle va sauter parce qu’elle est entachée d’une prise illégale d’intérêts, il sait qu’il doit relever appel incident. On dira que c’est parce qu’il a eu des consignes ; vu de toute façon que c’est le con-tribuable Savinien qui paye !
Sinon, je serai peut-être quand même condamné à la fin ; mais ce ne sera ni la première fois, ni sûrement la dernière. Je suis un mauvais garçon ! Sauf que moi, je vais devant le Tribunal parce que j’aile verbe haut et la plume vive, pas parce que je pique dans la caisse, comme j’accuse TEILLET de le faire…
Une condamnation est aussi la rançon des gens qui font des choses et qui s’exposent. Un de mes modèles politiques, le général DE GAULLE, n’a-t-il pas lui même été condamné à mort pour trahison ?
Moi, pour mon jardinage, je mets les mains dans la terre. Je ne le fais pas en costume, avec des chaussures cirées, les pieds sur une toile de jute qu’on a dû poser pour moi, pour combler un trou qu’on a creusé pour moi, tout en regardant le photographe parce que je me fous en fait de ce que je fais…
Je me tiens prêt à monter devant la Cour de cassation, voire même la Cour européenne des droits de l’Homme, pour faire établir le fascisme municipal de « Alexis Jun Ung » comme excuse de provocation.
Alexis TEILLET a voulu me faire taire ; donc en bon Français, je vais crier encore plus fort !
Le journaliste du Parisien me demandait d’ailleurs si j’allais me calmer ; ben non, ce serait hypocrite, ce ne serait pas moi, parce que je pense vraiment tout ce que j’ai écrit, même si ce n’est pas légal de l’écrire !
Et d’ailleurs maintenant, je n’en ai un peu plus rien à foutre : je suis celui qui insulte les gens. Alors un peu plus, un peu moins ; pourquoi se gêner ? Au contraire, c’est maintenant que tout commence !
Hé oh les décérébrés ! Non content de m’oppresser, ces fascistes veulent en plus m’imposer la forme et la manière pour dénoncer mon oppression. Ma réponse est la suivante : je les emmerde !
Je finis en revenant sur le jugement.
Je suis condamné sur l’action publique à 500 euros d’amende assorti d’un sursis intégral.
Sur l’action civile, à 1 000 euros de dommages-intérêts et 2 000 euros de frais de justice.
Mais tout cela est suspendu par mon appel !
παρρησία 