Publié par J’ai été vivement interpellé ce mercredi 26 octobre 2022 par des habitants du quartier de Grand-Vaux qui sont très mécontents du résultat de l’appel à projet en matière d’urbanisme transitoire prévu sur la dalle commerciale de Grand-Vaux.
Ils m’ont clairement fait comprendre qu’ils étaient prêts à « mettre le feu » aux locaux réhabilités pour l’occasion, si TEILLET ne revenait pas sur le choix des lauréats, qui sur six lots à attribuer, ne comporterait aucun habitant du quartier, et a priori, une seule personne qui habite Savigny.
(Je ne peux pas vous confirmer cette information, car moi, conseiller municipal de l’opposition, je n’en suis pas informé. TEILLET se croit puissant à filtrer les informations ; il n’en est que médiocre.)
Je leur ai répondu que je me tenais à leur disposition s’ils souhaitaient plutôt utiliser la voie de la justice administrative pour faire annuler cet appel à projet.
Vous le savez, j’ai rédigé, en ma qualité d’écrivain public, les dossiers de plusieurs habitants du quartier.
J’ai reçu des gens qui avaient des projets, qui avaient une envie pour leur quartier.
Ils ont engagé des frais, d’abord pour me payer. J’ai reçu une moyenne de 60 € par client.
Ils ont engagé des frais pour monter des business plans et réaliser des études de marché.
Pour cela, ils ont fait travailler des jeunes du quartier, en études d’économie et de gestion.
Ils ont démarché des assureurs et des banquiers.
Ils ont visité les locaux, certains, plusieurs fois.
Ils y ont passé du temps ; j’en témoigne.
On a écrit ensemble les statuts de leurs futures entreprises : SASU, EI…
On a même rédigé les statuts d’une association de quartier.
Le règlement disait bien qu’il fallait être prêt dans le mois suivant les résultats.
De son côté, la Ville n’a pas fait les choses.
Dans son règlement, elle s’était engagée à créer un site internet dédié. Il n’y en a pas eu.
Elle devait fournir des tableaux aux candidats pour qu’ils remplissent leurs données financières ; il n’y en a pas eu, où plutôt on ne pouvait les obtenir que sur sollicitation de la mairie, alors qu’ils devaient être en libre-accès.
TEILLET s’était engagé à ce que des élus de l’opposition puissent être membres du jury ; tel n’a pas été le cas… Il n’y a toujours aucune information.
Karine MIONE, manager centre ville, n’a jamais répondu à mes questions.
Le lendemain de la clôture de l’appel à projet, il y avait 20 candidats.
Le jour de la balade patrimoniale, la GUSP, Justine CUVEILLE, dit qu’il n’y en a plus que 10…
Donc ils ont commencé à écrémer avant de commencer les oraux.
Et puis, pendant les entretiens, ceux qui les ont passés ; et on en a parlé avec Jean-Marc DEFRÉMONT qui en était aussi exclu, ont senti que tout était déjà joué d’avance.
Bref, j’ai largement de quoi faire péter leur appel à projet de merde.
Ce qui me fait marrer est qu’il y avait tout un volet du dossier sur l’économie sociale et solidaire et sur l’insertion du projet dans le quartier.
Le genre de questions à la con où il te faut te justifier d’habiter ton quartier et de vouloir y travailler.
Et donc ils sont allés chercher des gens qui n’ont rien à voir avec le quartier… Champions !
Je terminerai en vous disant que si feu, il devait y avoir, ce que je ne souhaite pas, ni dégâts, ni blessés, ni morts ; finalement, je le comprendrais.
Au conseil municipal de lundi, j’ai essayé d’expliquer aux décérébrés qui se trouvaient en face de moi que la violence, elle est toujours moins dans mes insultes que dans leur attitude, où non content de leur fascisme municipal, ils voudraient en plus modérer mon expression, et m’expliquer comment j’ai le droit de réagir à la suppression progressive de ma liberté d’exercice de mon mandat d’élu local. Pas trop virulemment s’il me plaît pour ne pas déranger ou heurter leur petit confort bourgeois.
Alors, finalement, puisqu’il s’agit toujours de rapports oppresseurs / opprimés, la vraie violence sera toujours moins dans un incendie que dans le mépris de la Ville, qui a fait espérer aux habitants qu’elle voulait leur donner les clés du quartier, pour finalement leur dire que non, ils n’y avaient pas droit.
Sur ce, vas y TEILLET. J’espère que tu te serviras de ces propos pour m’intenter un procès.
C’est bon ; tu dégages dans six mois. J’ai déposé la requête d’appel au Conseil d’État !
παρρησία 
« Je terminerai en vous disant que si feu, il devait y avoir, ce que je ne souhaite pas, ni dégâts, ni blessés, ni morts ; finalement, je le comprendrais. » => À moins d’allumer symboliquement un brasero devant les locaux, je ne vois pas trop comment y parvenir. Ceci étant les symboles, les dirigeants ils s’en foutent car cela « ne » va « pas déranger ou heurter leur petit confort bourgeois ». Bourgeois ou bourgeois bohème (bobo) comme l’est la ville Paris par sa classe dirigeante et où semble-t-il TEILLET est allé se réfugier pour y vivre sa vie privée de politicard inféodé LR-Renaissance(TM).
En 5 lettres, 2 consonnes, 3 voyelles : Pouah !