Sur mon audition libre du 29 mars 2022 à la suite de la plainte en diffamation déposée par Sandra ALVES contre moi

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Ça, c’est fait !

Dans trois semaines environ, Miss ALVES va recevoir un joli courrier du procureur lui indiquant :

« S’agissant de faits relevant de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, le parquet ne prend pas l’initiative des poursuites et je vais donc procéder au classement sans suite de la procédure.

Néanmoins, et si vous souhaitez saisir le tribunal correctionnel de ces faits au moyen d’une citation directe, vous avez la possibilité de vous rapprocher d’un avocat qui pourra utilement vous conseiller.

Je me permets de vous préciser qu’il s’agit de faits à prescription courte, de 3 mois à compter de la date des faits ou de mon dernier soit-transmis. »


Sous réserve que le proc’ ne se trompe pas d’adresse postale avec elle, comme il l’a déjà fait avec moi… Plusieurs fois. Me permettant ensuite, sur ce fondement, de faire annuler une ordonnance de refus d’informer d’une juge d’instruction.


Face à moi, l’officier de police judiciaire (OPJ) savait pertinemment qu’elle ne pouvait pas enquêter sur la vérité des faits diffamatoires.

Elle s’en est donc tenue aux questions d’usage :

« Comment avez-vous connu Sandra ALVES ? »

(fun fact : en hébreu biblique, « connaître quelqu’un » veut dire « coucher avec lui » ; une subtilité verbale qui me fait relativiser l’emploi de ce mot lorsqu’il s’agit de parler d’une personne. De la même manière, lorsqu’on me demande si je connais une personne, je réponds en ajoutant : « mais on ne baise pas ensemble. »)

« Savez-vous quelle fonction occupe Sandra ALVES à la mairie de Savigny ? »

« Reconnaissez-vous être l’auteur des propos ? »

« Avez-vous quelque chose à ajouter ? »


L’audition n’a même pas duré 15 minutes, et encore, c’est parce que le logiciel informatique ne fonctionnait pas, et qu’il a fallu que l’OPJ reprenne mon identité…


Faut-il maintenant que je propose une protection fonctionnelle en commission de l’administration générale pour que la dame puisse me citer à comparaître ?

Il vaudrait effectivement mieux pour elle, parce que je n’ai toujours pas trop compris l’intérêt qu’elle avait eu à passer par une plainte simple, alors qu’elle avait largement le temps de me citer.

Et si elle agit effectivement contre moi comme elle travaille à Savigny, alors je ne dois pas avoir de doutes qu’on arrivera même pas au fond du sujet, probablement bloqué avant par la forme.

En attendant, le fond, nous l’avons quand même déjà touché avec cette plainte simple, qui trahit une méconnaissance profonde des spécificités du droit de la presse.

Heureusement, remonterais-je prochainement le niveau par ma propre plainte en dénonciation calomnieuse ! D’où qu’elle a particulièrement intérêt à poursuivre, parce que moi, j’irai jusqu’au bout !



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