Nouvel échec de référé liberté : poser des questions orales et présenter des vœux et motions ne sont pas des libertés fondamentales…

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Je ne regrette toujours pas d’avoir essayé.

Cela relève pour moi de la crédibilité politique.

Parce que je ne vois pas comment je peux prétendre défendre vos intérêts, si je n’essaie déjà pas de défendre les miens, en tant que conseiller municipal…


Pour ceux qui ont raté le dernier conseil municipal :

1°) TEILLET a inventé un nouveau filtre pour les vœux et motions.

On demande préalablement au Conseil s’il veut les examiner, sans même les lire, à peine le titre, et évidemment personne ne veut examiner les motions de la liste à VAGNEUX.

Pas même la gauche bienpensante, ouverte, généreuse et tolérante de Bien vivre à Savigny.

Dans le fond, ils ont raison parce qu’ils me font une « Fratelli d’Italia ».

C’est-à-dire qu’au prochain coup, je serai le seul crédible à ne jamais avoir magouillé avec les autres.

Par contre, et avec d’autant plus de volonté que cela les emmerde, je continuerai démocratiquement de voter pour que tous les projets de vœux et de motions soient toujours étudiés.

Parce que j’ai beau ne pas être gauche, moi, je suis voltairien !

2°) TEILLET n’a pas voulu me laisser lire mes questions orales.


Sur ce, je saisis le Tribunal administratif d’un référé liberté, en lui disant deux choses :

1°) Un vœu ou une motion, c’est un texte et un contexte.

Il n’est pas possible de les rejeter préalablement sans connaître le contexte.

2°) Ce n’est pas parce que j’aurais expédié 32 questions…

En réalité 2 questions se décomposant en 16 sous-questions.

Notez que quand la gauche pose plusieurs questions en une, ou quand ils mettent plus de deux minutes pour les poser, personne ne leur dit rien…

Que j’allais en poser plus de deux !

Mais qui peut savoir ?

Peut-être que sur place, j’allais faire mon choix.

À emporter ? Non, j’hésite. Et avec ceci ? Merci, ce sera tout. Et sept et trois qui font dix. Le compte est bon. Bonjour chez vous.

Le TEILLET ne peut pas présumer de ce que je peux faire !


Bref, le Tribunal dit qu’il n’y a là pas d’atteinte aux libertés fondamentales, donc pas possibilité d’utiliser le référé-liberté pour intervenir.

En attendant, TEILLET ne répond plus à mes questions écrites, désormais ne me laisse plus poser de questions orales, et censure maintenant aussi mes vœux et motions.

Je vais en avoir à raconter au Tribunal correctionnel le 18 octobre pour justifier l’excuse de provocation de mes prétendues et présumées injures publiques. Non mais quelle fragilité !






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