Publié par « Il n’y a plus lieu de statuer sur la requête de M. VAGNEUX. »
Par ce « plus lieu », le Tribunal reconnaît que la Commune est intervenue pour répondre à ma demande, après l’introduction de la requête, et nous renvoie chacun dans nos buts. Je déteste quand il n’y a pas de vainqueur, et que je n’ai pas le goût du sang dans la bouche !
Ce que je trouve très frustrant est que le juge des référés ne peut pas juger de l’opportunité du local mis à disposition ; donc que TEILLET pouvait bien me promettre une salle sur Neptune qu’il éteignait l’urgence… Je l’avais compris dès le 24 février et je ne pouvais plus rien désamorcer…
Le positif est donc que j’ai obtenu un local pour les élus d’opposition (après quinze mois de mandat et parce que j’ai mis mon flingue sur la tempe de TEILLET, qui ne comprend vraisemblablement que la manière forte.)
Le négatif est qu’on me file un local à la gare, au 1er étage d’un bâtiment qui n’est pas aux normes d’accueil du public, ce qui fait l’objet d’un autre contentieux…
Après, la Commune a refait une crise comme quoi je devrais pas recevoir de public.
Il se trouve de 1°) que j’ai 37 000 colistiers potentiels pour 2026 avec lesquels je travaille les délibérations par rapport aux compétences spécifiques de chacun ;
De 2°) que je fermerai la porte du sas pour pas que les pookies de la mairie sachent ce que je fais dans ce local !!! Que du sale, assurément !
Au moins, je me serai bien amusé des conneries écrites par TEILLET dans son mémoire, lequel par exemple demandait au Tribunal que ma demande financière (je n’en ai pas faite) soit ramenée à un euro symbolique..
Eh oui, le droit est un métier, qui n’est malheureusement pas à la portée du premier venu, et il faut un peu réfléchir avant de faire des copier-collers.
Car, pour une fois, et pour cette affaire sans enjeux, la Commune a enfin délégué le service juridique (Sandra ALVES) qui ne s’en est pas trop mal sortie, à part cet affreux tic de langage qu’elle dit « effectivement » plusieurs fois par phrases.
Au moins, grâce à moi, passe-t-elle de la théorie à la pratique ! Peut-être même finira-t-elle par devenir une grande juriste ?
Un jour peut-être, je serai avocat, et je me rappellerai que je me suis fortifié par toutes les affaires qu’elle m’a offerte. Ma meilleure alliée contre TEILLET !
À la fin de l’audience, Miss ALVES me propose un chocolat en me disant que c’est parce qu’elle est « mon petit plaisir sucré ». Alors non, pas du tout, svp, je ne parlais évidemment pas de sa personne mais de l’adrénaline de l’audience qui confère le même effet hormonal que le sucre.
D’autant que finalement, le climax de ma semaine ne fut pas cette audience mais d’aider une jeune et jolie étudiante savinienne de 19 ans en proie à des difficultés avec l’université de Créteil. Mort de rire, les habitants me contactent désormais comme si j’étais déjà avocat.
Un jour ordinaire au sein du service juridique de la mairie de Savigny quand il faut écrire un mémoire contre VAGNEUX :
Voici l’ordonnance du juge des référés du Tribunal administratif :
παρρησία 