Anniversaire : 7 mars 2012, le jour où Laurence SPICHER-BERNIER a tué sa carrière politique

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Il y a quelques semaines, je faisais une recherche sur internet qui m’a amené à taper « Laurence SPICHER-BERNIER » sur Google.

Et petite fierté personnelle : mon site arrive en premier dans les résultats !!!

À écrire vrai, les réponses de la première page ne sont pas franchement favorables à l’ancienne édile.

Elles n’ont clairement pas retenu le meilleur, si jamais un meilleur, de son mandat, a existé.

Heureusement qu’il y a l’indexation Wikipédia pour donner trois résultats plutôt neutres.


Qui aurait pensé cela possible il y a encore onze ans, avant cette fameuse réunion du 7 mars 2012, au cours de laquelle Laurence SPICHER-BERNIER allait déclarer sa candidature aux législatives ?

Celle qui provoquerait l’exclusion de l’ancienne maire de son parti l’UMP.

Celle qui mettrait un terme à la période de terreur qui s’était abattue sur Savigny, quand pas moins de 42 % des élus du Conseil municipal étaient poursuivis aux frais de la mairie !

À ce moment-là, l’équipe de SPICHER semblait indéboulonnable, face à une gauche triplement divisée (DEFRÉMONT, FABRE, ESTIVILL), tandis que l’équipe de MEHLHORN faisait bien pâle figure, et brillait davantage par son absence et sa soumission.

Les Saviniens avaient gueulé avec l’augmentation des impôts de 2010 mais cela s’était vite calmé ; et en tout état de cause, elle conservait une solide base, parmi les agents, chez les associations ou dans la population, celle de l’héritière de MARSAUDON, qui lui donnera ses 20 % en 2014.


À y repenser, l’élection municipale de 2014 s’est jouée à cent voix au premier tour.

Les cent voix qui ont permis à MEHLHORN d’être devant SPICHER.

À partir de là, les vieux réflexes légitimistes ont repris le dessus, et les voix de droite de SPICHER sont partis chez MEHLHORN (sans parler de l’alliance contre-nature avec David FABRE).

Ces cent voix, SPICHER les auraient conservées si elle avait gardé l’étiquette UMP.

Et l’Histoire nous montre qu’un parti ne retire pas son étiquette à un maire sortant…


La leçon de cette histoire est un enseignement d’humilité.

SPICHER a voulu monter trop vite et trop haut.

Cela aurait pu fonctionner, mais cela ne l’a pas fait.

Bilan : elle a tout perdu.

Et aujourd’hui, même l’Histoire n’en retient que le négatif…



Un commentaire

  1. « Celle qui mettrait un terme à la période de terreur qui s’était abattue sur Savigny, quand pas moins de 42 % des élus du Conseil municipal étaient poursuivis aux frais de la mairie ! » => Ton propos n’est pas clair. Peux-tu confirmer que c’est bien Laurence Spicher-Bernier en tant que mire qui poursuivait la quasi-totalité des élus d’opposition et même ses anciens colistiers ?
    Je me demande d’ailleurs si son attitude n’a pas faire naitre en toi la vocation de faire plus du droit que du journalisme.

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