Cette gauche, opposée à la peine de mort, qui appelle à l’assassinat de Jaïr BOLSONARO…

Élection présidentielle brésilienne oblige, quelques mots sur BOLSONARO, que je vois bientôt sortir de l’Histoire, battu par LULA, soit au premier tour, soit au second tour ; en tout cas sûrement moins largement défait que ce que lui pronostiquent les différents sondages.

Son bilan est difficilement défendable, tant il a fait n’importe quoi économiquement, socialement,  politiquement, sécuritairement, sanitairement et environnementalement. Il n’y a vraiment que du point de vue sociétal qu’il a tenu ses promesses… de blocage.

Il y a surtout qu’il est parti sur une certaine ligne ultralibérale en 2019, et sans même attendre d’en voir les effets, il a tout changé avec le Covid pour finalement faire de l’interventionnisme, soit l’exact opposé de ce qu’il avait mis dans son programme électoral.

Il est un accident de l’Histoire, pur produit du dégagisme ambiant d’une gauche corrompue, porté par l’attentat dont il a été victime qui a fait de lui une sorte d’ « élu de Dieu ».

Le pays a finalement payé son amateurisme, à l’instar d’une Afrique-du-Sud, qui a aussi énormément de potentiel, mais qui est toujours très mal conduite.

Pour autant, rien ne me semble justifier aucun appel au meurtre contre sa personne, quand bien même ses partisans tuent.

Alors, je suis fasciné par cette gauche, qui s’est battue pour abolir la peine de mort, et donc qui refuse qu’on retire la vie à des pédophiles ou à des terroristes, parfois récidivistes.

Mais qui trouverait normal, par des appels au meurtre publics, dans les médias, qu’on abatte un BOLSONARO, un TRUMP, un POUTINE, un ERDOGAN ou un KIM, en réalité juste parce qu’ils ne pensent pas comme eux.

Je veux réaffirmer ici que le combat des idées doit se porter au niveau politique.

La preuve en est que BOLSONARO sera battu, sur le terrain politique.

Il sera d’ailleurs battu par antibolsonarisme, plus que par lulisme (adhésion à la politique de LULA).

Je trouve donc assez minable les gens qui, comme TARANTINO dans ses films, ont besoin d’extérioriser leur violence sur des « ambulances », par des paroles, lesquelles prononcés à la volée, leur donnent l’impression d’être à la pointe de la lutte pour le camp du bien. Il faudrait d’ailleurs les voir avec une arme à la main, s’ils sont toujours aussi fiers.

Et puis, finalement, ce sont eux qui légitiment la violence qu’ils prétendent combattre. Et donc, ils sont à leur tour dangereux, à leur manière, et entretiennent le cycle qu’ils prétendent combattre. Mais en même temps, auraient-ils encore des raisons d’exister s’ils ne s’inventaient pas d’ennemis à combattre ?