Publié par Je critique l’administration savinienne qui fait beaucoup de conneries, mais elle n’est très visiblement pas la seule perfectible dans l’histoire… En témoigne cette petite anecdote.
CASSIOPEE est le fichier de traitement qui contient les informations relatives aux plaintes pénales.
C’est un acronyme qui signifie, si tant est que l’ensemble forme un tout cohérent : « chaine applicative supportant le système d’information oriente procédure pénale et enfants ».
Big up pour la personne qui a trouvé le nom, fruit d’une belle « éjaculation intellectuelle » résultant nécessairement d’un onanisme, probablement pathologique, poussé à un tel niveau. Vous l’avez compris, je vais être dans la métaphore sexuelle !
Ce mardi 29 mars 2022, j’étais donc au Tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes pour faire enregistrer mon énième appel contre une ordonnance de refus d’informer de la doyenne des juges d’instruction.
Et tandis que j’étais au Service d’accueil unique du justiciable, le SAUJ, avec mes copines les greffières, à pratiquer un véritable « cunnilingus de l’administration », avec ma langue super musclée (la métaphore sexuelle est ici terminée) à force de « bitcher » sur tout le monde, ici et ailleurs ;
tandis donc que j’étais là à les écouter, et à les plaindre, depuis quinze bonnes minutes, pour leur matériel informatique, leur manque d’effectifs, leurs chefs, le public…
Bref, à feindre, non à faire preuve avec elles de l’empathie qui me fait cruellement défaut avec les agents municipaux saviniens avec lesquels je n’ai même plus envie de faire semblant, tellement ils m’ont saoulé, cette bande de…
Je leur demande si, tout à fait par hasard, il ne serait pas possible de regarder l’état d’avancement de deux de mes plaintes sur Cassiopée. Sivouplé !
« Voui », me répondent-elles, parce qu’elles ne peuvent rien me refuser, surtout après autant d’intimité, à la différence notable de leur ordinateur qui fonctionne un peu quand il a le temps.
En réalité, je voulais uniquement savoir si la procureure avait daigné enregistrer mon signalement du 7 janvier 2022 comme une plainte*, lequel chose étonnante, qui doit cacher une terrible maladie en phase terminale me laissant peu de chances de rémission, est à ce jour…
Oh, mais attendez.
Ah non, ce n’est pas vrai !
Est-ce possible ou même réel ?
Encore MA SEULE PLAINTE DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE 2022 !!!
Musique !
Ainsi donc, je parle à la greffière de ma seule plainte déposée en 2022, dont j’aimerais simplement connaître le numéro Parquet.
Elle me demande si c’est février 2022. Et alors que je pourrais démentir avec force et vigueur, et lui dire que non, c’est bien janvier 2022 ; non, je ferme bien ma gueule parce que je pressens quand même qu’il y a un sujet et qu’on est sur un bon gros dossier. Donc je dis un grand oui pour février 2022 !
D’autant qu’il est aussi possible que ma plainte ait été enregistrée avec un mois de retard.
Et la greffière qui se met tout naturellement à déballer le bébé et à me parler « oklm » de ma plainte en diffamation du 11 février 2022 déposée contre Sandra ALVES, enregistrée le 18 février 2022, sous le numéro Paquet Évry 22 / 49 / 215 (E22049000215)…
Je ne l’interromps pas, mais cela doit quand même se voir que je me décompose. Parce qu’elle est quand même en train de me révéler des informations que je suis normalement censé connaître si c’est réellement moi qui ais déposé plainte. Mais apparemment, elle n’est visiblement pas dérangée par cela.
Donc maintenant, je sais tout (tout ce qui me sera nécessaire à citer la dame à comparaître pour dénonciation calomnieuse) ! Y compris ce que je ne voulais pas savoir.
Alors j’aurais pu finir par lui dire la vérité, ou chercher à rectifier, mais que nenni ! Comme je suis un bon gros connard, j’ai simplement tout bien écouté poliment jusqu’à la fin, puis j’ai dit « Merci Madame ». J’ai sagement ramassé mes affaires, je me suis levé et je suis parti, en songeant au fond de moi qu’avec un peu de chance, c’est moi qui recevrai l’avis de classement sans suite à la place de Miss ALVES…
Le Parquet est tellement habitué à ce que ce soit moi qui dépose des plaintes qu’il ne conçoit plus que je ne puisse pas en déposer, ou davantage que je puisse être poursuivi…
Et donc qu’il enregistre désormais à mon compte les plaintes qui sont déposées contre moi !
Sauf que quand la procureure me reproche ensuite d’avoir déposé 44 plaintes depuis 2016, je demande à voir !
D’autant que je lui ai écrit à la mi-mars 2022, assez crûment, en usant et abusant de raccourcis hyper-malhonnêtes, tout en reconnaissant que je commets beaucoup de plaintes pour la défense de la légalité parce que je suis un grand malade psychiatrique (quérulent), pour lui demander si j’avais eu tort de porter plainte contre l’assassin de ma marraine (c’était la femme de mon parrain), contre l’incendiaire qui avait voulu brûler ma maison (ce n’était que la haie), contre le corbeau qui me cyber-harcèle depuis novembre 2019 à me traiter de nazi et de pédophile dans ses articles tous les deux jours (là, il s’est un peu calmé, mais c’était tous les trois jours à un moment) et enfin contre l’agente municipale qui avait inventé des faux en écriture publique pour tenter de me faire condamner…
Donc 44 plaintes, mais avec ou sans celle de Sandra ALVES qui n’est pas la mienne contre elle mais bien la sienne contre moi ?
* Le signalement auquel je fais référence
παρρησία 