Publié par Ce mercredi 22 septembre 2021, entre 9 heures et 12 heures, est organisée la deuxième permanence du commissaire-enquêteur pour la modification no 2 du Plan local d’urbanisme de Savigny-sur-Orge.
Alors, pour ma part, et sans préjuger de l’avis qu’il rendra, je me suis régalé lors de la première permanence.
On a discuté, seul à seul ou avec d’autres, pendant 2 heures 40, et j’ai trouvé, en la personne de Jean-Pierre DENUC, un interlocuteur à l’écoute et pédagogue, capable de citer de tête des dispositions du code de l’urbanisme, de l’environnement ou de la construction et de l’habitat, objectif, entretenant une saine distance avec l’administration municipale, sachant recadrer le public avec tact et diplomatie lorsque leur avis ne portaient pas sur le sujet de la modification mais les invitant quand même et toujours à déposer un avis aux fins de potentiellement pouvoir le transformer en recommandation. On sent qu’il est à l’aise.
Quelqu’un qui a repéré qu’un coup, le dossier parle d’une zone agricole de 3 hectares (= 30 000 m2) et un autre coup, le dossier évoque 13 377 m2). Et qui semble s’interroger sur la réserve soulevée par le Syndicat de l’Orge de l’opportunité de pouvoir construire une habitation de 200 m2 sur ledit terrain agricole (Cf mon image à la une de l’article). Une personne qui n’est pas forcément opposé à instruire ma réserve sur les chiffres des constructions, sachant que la préfète et le GOSB indiquent bien plus de constructions que l’INSEE n’en recensent !
En tout cas, quelqu’un qui a écouté ma petite dizaine de propositions pour refuser le bétonnage, sans les rejeter d’avance en bloc, en disant qu’elles seraient illégales – ce qui n’est d’ailleurs pas le cas puisque la commission SRU est prévue par la Loi.
Mais surtout quelqu’un qui comprend de quoi je parle (et c’est la première fois de ma vie que cela m’arrive sur ce sujet) quand je dénonce l’hypocrisie de la loi Élan qui oblige à la construction d’une part des logements sociaux en type « accession à la propriété », lesquels sortent alors du quota de logements sociaux dès lors qu’ils sont acquis au bout de 20 ou 25 ans !!! Donc on est sur un cercle infernal puisque même en figeant la situation, il y aura toujours besoin de plus de logements sociaux !
Donc je vous dis : « foncez ». Allez-le voir ! Soyons nombreux ! Ne serait-ce que pour qu’il conclut que la population ne semble pas favorable à cette modification qui prescrit toujours le bétonnage.
Vraiment, j’ai côtoyé plusieurs commissaires enquêteurs, et c’est cela que j’attends d’eux.
Une deuxième belle rencontre a été celle de Christian MALATERRE, Savinien, érudit et très fin connaisseur de l’Histoire de Savigny. Cet homme est une encyclopédie, mais davantage une mémoire locale. C’est un passionné qui est le seul à connaître le détail de certains sujets du fait de ses recherches personnelles.
Et j’étais heureux de lui annoncer la proposition du groupe « Vivons Savigny Autrement », qui sera formulée à l’occasion d’une question qui sera normalement posée au prochain Conseil municipal, de re-création d’un groupe d’études et de recherche sur l’Histoire et le patrimoine de Savigny-sur-Orge. Ça fait GERHPSSO.
Pour continuer ensemble, avec le service des Archives communales et tous les cartophiles locaux qui en savent également beaucoup, le travail d’Annie DEPRINCE, de Sylvie MONNIOTTE, de Simone DUSSART, de Françoise JOSSEAUME, de Muriel VAILLANT, de Bernard MÉRIGOT, de Christian AUCLAIR, d’Henri BONNIN, mais aussi du père Pierre COINDREAU et des « journalistes » de Grain d’Orge. Avec une pensée pour le travail de mon amie Irène ROYER et pour ce qui a été essayé de faire sous l’impulsion de Joëlle EUGÈNE.
J’en avais d’ailleurs déjà fait la proposition à MEHLHORN en 2016, lequel n’avait jamais daigné me répondre…
M. MALATERRE en serait. Pourquoi pas vous ?
παρρησία 