Intellectuellement insatisfait par la formation de la Fresque du climat

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À Savigny-sur-Orge (Essonne), les élus du Conseil municipal ont pu bénéficier d’une formation de sensibilisation au changement climatique par l’association « La Fresque du climat ».

J’en suis personnellement assez insatisfait intellectuellement.

Moi, quand quelqu’un commence à me dire qu’il a la vérité révélée, et que je ne dois pas en douter, sans même avoir accès aux données, il y a des avertisseurs lumineux qui s’allument pour dire « danger ! ».


Et je ressors donc plutôt déçu de cette formation, outre que j’ai rien appris, parce que j’en suis reparti (à pied ; j’étais le seul à ne pas être venu en voiture – TEILLET avait même pris la voiture de fonction, alors qu’il n’était pas en fonction) sans plus d’envie de faire quelque chose.

Au contraire, j’ai vraiment plus ressenti l’aspect anxiogène de la chose, et que le changement climatique était un phénomène plus puissant que moi ; et que ce n’est pas moi, avec mes petits bras, qui allait changer quoi que ce soit.

Alors que très paradoxalement, j’adore me lancer à corps perdu dans les causes perdues d’avance. Mais là honnêtement, je me suis senti plutôt, sur le coup, vidé d’énergie et plus découragé qu’autre chose…

Par contre, j’ai sûrement (un peu) moins relativisé la responsabilité humaine, tandis que je continue de soutenir, qu’il est inéluctable en période interglaciaire, que la Terre se réchauffe, que l’eau monte et que des espèces disparaissent.

Il faut aussi bien dire que la partie application locale a été sabordée par les élus de la majorité qui ont joué les gros lourds ; c’était honteux pour nos invités… Et ils veulent continuer à manger de la viande tous les jours. Et ils veulent continuer à prendre la voiture pour faire 2 kilomètres. Et ils ne sont pas les plus polluants, donc qu’on commence à s’attaquer aux gros pollueurs… Les caricatures des gros beaufs.

Je connais mon bilan carbone : il est de 6,5 tonnes d’émissions de CO2 par an. La moyenne des Français est à 9,9 et il faudrait 2 pour limiter le réchauffement. Sauf que quand 44 % de mon bilan est constitué par le chauffage, est-ce que j’arrête de me chauffer, alors que j’ai déjà froid chez moi ? Puis d’accord pour m’imposer à moi-même d’avoir froid, mais ni à ma femme, ni à mes gosses, quoi !


Ce qui m’a d’abord dérangé est cette impossibilité de critiquer les rapports du GIEC.

Je suis chrétien, et en tant que tel, j’ai un devoir de lecture historico-critique de ma Bible.

Cela n’est pas possible avec le GIEC, qui n’a pourtant ab-so-lu-ment jamais été mis en cause dans l’affaire du Climategate ; laquelle si elle n’a pas établie de manipulation des données sur le changement climatique, a tout de même révélé des biais méthodologiques par un manque de rigueur scientifique.

Et donc, à un moment, ils nous montrent une courbe linéaire de la teneur en CO2 relevé dans l’atmosphère sur les 150 dernières années.

Et moi, j’ouvre ma gueule en leur demandant pourquoi on trouve sur internet que les flux nets constatés de CO2 ont diminué entre 1940 et 1970 alors que l’industrialisation battait son plein, ce qui est une donnée qui emmerde tout le monde, parce que personne ne sait réellement l’expliquer.

Et ils m’ont dit qu’ils ne connaissaient pas ces graphiques, qui étaient donc faux, parce que les seules données sérieuses se trouvaient dans les rapport du GIEC. Sauf que si vous faites la recherche sur internet, vous trouverez aussi cette rupture, même si pas forcément aussi marquée selon les graphiques…

Source : © Climatic Research Unit, University of East Anglia – 2016

Une autre donnée qui manquait de rigueur est par exemple qu’une des animatrices nous dit que la Terre s’est réchauffée de 1,2°C depuis l’ère industrielle alors que le sixième rapport du GIEC dit précisément 1,07°C. Quand tu sais que tu connais mieux leur source qu’eux, c’est questionnant sur le sérieux du truc.

Et puis chaque fois qu’elle voulait expliquer un phénomène physique, elle renonçait de suite en expliquant pas en disant qu’on n’était de toute façon pas là pour faire de la physique.

Sauf que je crois qu’il y a quand même besoin de comprendre la physique pour comprendre le changement climatique, et que tu peux pas prétendre faire une telle formation, si c’est finalement pour dire au public qu’en fait, il ne peut pas comprendre, avec ce léger sous-entendu à peine amené qu’il est trop con.

Et donc la nana balançait des données brutes qui ne faisaient pas sens, comme lorsqu’elle disait qu’une différence de 1 Hpa faisait varier le niveau de la mer de 1 cm. Oui, et alors ? Et après ? La pression varie constamment, donc sa donnée brute ne veut rien dire.

C’est comme, et là j’ai fermé ma gueule, quand elle nous a dit que le réchauffement allait provoquer plus d’ouragans et de cyclones. Or, les ouragans et les cyclones se forment lorsque deux masses d’air de températures très différentes se rencontrent. Mais si la température se réchauffe au niveau des pôles, alors l’écart des masses d’air entre les pôles et l’équateur va se réduire. Donc il y aura normalement moins d’ouragans et de cyclones, mais ils seront alors plus forts (pour d’autres raisons).

C’est exactement comme les ours polaires. Il n’y en a jamais eu autant. Par contre, ils n’ont jamais été aussi maigres.

Une autre fois, elle nous a dit que le glaçon qui fond dans le verre de whisky ne fait pas monter le niveau. Alors oui, mais le niveau a quand même monté quand on a mis le glaçon dans le verre.

J’ai sinon remarqué le gros manque de culture scientifique des élus. Nous étions 2 élus sur 19, Bruno GUILLAUMOT et moi, à savoir que la température moyenne sur le globe est autour de 15 °C, que la Terre a pris 5°C depuis la dernière ère glaciaire et qu’il y a 3 % de l’eau sur Terre qui est potable, dont 1 point sous forme liquide.

Un biais que je peux sinon reprocher est cette partie où il nous est demandé de faire abstraction de toutes les limites pour imaginer des solutions au changement climatique, alors que c’est justement parce que l’Homme s’émancipe de ses limites, et notamment qu’il n’en a plus rien à foutre, de manière très libérale, de consommer plus que ce qu’il a (cf le fameux jour du dépassement) qu’on en est là…


Je reviens sur le comportement des élus de la majorité qui ne m’a pas étonné, tellement ils sont déjà frileux (un comble avec le changement climatique) à se saisir d’une proposition qui ne leur a pas été écrite par l’administration et validée par le maire.

Ces gens sont des soumis par nature, incapables de prendre des initiatives. C’est clair que ce n’est pas avec eux que Savigny va se saisir du sujet ; il n’y a qu’à voir comment ils ferment leur gueule sur le bétonnage, alors qu’ils le rejettent tous au fond d’eux-mêmes.


Je finis en me moquant de TEILLET qui a voulu introduire la séance en disant que cette formation serait plus accessible que la lecture des rapports du GIEC.

Que n’a-t-il pas encore manqué une raison de fermer sa gueule ?

Car j’ose penser que pour dire cela, TEILLET ne doit pas savoir que les rapports du GIEC sont en anglais, donc qu’ils sont de toute façon inaccessibles au Français moyen ; et en plus, hyper chiants à lire ; pour avoir essayé.



Un commentaire

  1. Avec ces gusses qui lavent plus vert que vert, le but c’est que si tu as le malheur d’arriver avec tes idées, il faut impérativement que tu en ressortes avec les leurs.

    La rigueur de l’analyse des faits scientifiques (ou pas), ils nous en ont fait une belle démonstration avec LE COVID 19 qui a mystérieusement disparu sans aucune analyse scientifique !

    Le problème n’est pas de croire ou de ne pas croire au réchauffement climatique – COVID 19 – les chambres à gaz, (rayer les mentions inutiles) c’est surtout de voir comment cela nous est présenté. Dans le dernier cas, cela manque encore de rigueur puisque les révisionnistes arrivent à y trouver des failles !

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