Publié par Damnation. Je n’aurais bientôt plus assez de doigts aux mains pour compter les agents communaux, clients de ma micro-entreprise !
Car j’ai signé cette semaine 🎆🎆🎆 ma dixième convention de prestations de service avec un agent municipal de la Commune !!! 🎆🎆🎆
Pour des gens qui sont tous censés me détester, dixit TEILLET, je trouve que c’est plutôt pas mal : dix en dix-huit mois de mandat !
J’en suis tout fier. Et presque étonné que ces gens puissent encore me faire confiance, malgré tout ce qu’on dit de moi, et tout ce qu’on dit sur moi. Et puis surtout, tout ce que j’écris sur « eux », en général.
Je les insulterais, mais eux, viendraient quand même me donner de l’argent ??? Ont-ils tant pitié ?
Mais bon après, vu que je fais 8 % dans la population, je devrais aussi faire 8 % chez les agents municipaux (ça voudrait dire environ 40 qui votent pour ma liste). C’est mathématique.
Par contre, 1 sur 4 qui rencontrerait des problèmes juridiques ; là, je suis un peu plus surpris. C’est louche.
Bon après, il y a aussi ceux qui ont compris que je rémunérais l’apport d’affaire.
(Hé, doucement ! On dirait des charos déjà désapés et prêts à l’acte que la petite a pas encore fini de snapper…)
D’ailleurs, je dis au mec du service des impôts des entreprises de Juvisy : « Mais vous êtes vraiment certain que je peux rémunérer sans établir de convention de rémunération d’apporteur d’affaires ? »
Lui m’a répondu que oui (?), en tout cas, tant que je gagne moins que 77 700 euros par an, puisque je facture alors totalement HT (article 293B du code général des impôts) ; l’important étant que je rentre bien dans ma comptabilité en produits (vente ou prestations de services) l’intégralité des sommes gagnées, sans déduire la commission, puis que j’inscrive dans les autres charges, le montant des sommes reversées.
J’aime la perversité de ce système. Tu factures un maximum (légal). Tu te fais le fric des gens sur leur dos, et ensuite, tu leur rends royalement un peu de leur argent. C’est hyper cynique !
Quelques statistiques ; cela tombe rond avec 10 personnes.
C’est assez rarement pour eux personnellement (3 sur 10) et davantage pour une personne de leur famille (un conjoint, un enfant).
C’est d’abord pour du pénal (4 sur 10). Puis de l’administratif (3 sur 10), du civil (2 sur 10) et du droit du travail dans le secteur privé (1 sur 10).
Ce qui m’étonne, même si j’entends très bien que tous les agents ne se connaissent pas entre eux, c’est qu’ils pourraient déjà aller voir, à défaut d’un avocat, des agents du service juridique de la Commune et dire :
« Sandra, Léa, est-ce que tu peux m’aider pour un problème perso, stp ? ».
Peut-être d’ailleurs que certains le font, mais tous ceux à qui j’ai demandé m’ont dit qu’ils ne l’avaient pas fait ou qu’ils n’y avaient pas pensé… Peut-être pas osé ? Donc je ne dis pas que personne ne le fait, et qu’elles n’aident personne, mais cela ne semble pas être un réflexe en tout cas.
Moi, tous mes amis, qui savent que je fais du droit, me sollicitent ; et me rendent en fait bien service, en me forçant à m’intéresser à des cas d’école, auxquels je ne me serai jamais intéressé autrement !
Ce qui est amusant, à observer sociologiquement, est que la plupart de ces personnes se croient obligées, en ma présence (je ne les vois essentiellement que pour l’entretien préalable), à un moment donné, de cracher sur TEILLET, comme si j’allais travailler plus ou mieux, en fonction de cela !
Ce qui au fond de moi m’énerve au plus haut point car je déteste la servitude volontaire.
Leur punition n’est-elle déjà suffisamment l’humiliation d’aller voir VAGNEUX ?
« Quoi, mais tu parles à VAGNEUX ? »
a-t-il déjà été reproché à un agent par un autre agent, quand ce premier avait eu le malheur de juste me saluer.
Surtout qu’entre nous, je ne vois pas trop l’intérêt électoral de venir me fréquenter…
Enfin, bon, tant que TEILLET ne le connaît pas, et ne s’en sert pas, contre eux, pour m’atteindre…
Moi, je suis un mercenaire, mais je ne suis pas non plus un pute.
C’est-à-dire que je vais là où les gens me payent, tout en gardant ma liberté d’envoyer se faire foutre les rares personnes que je ne veux pas aider, et dont je ne veux pas du fric. Je l’ai fait une seule fois jusqu’à présent, en 2022. Ce n’était pas légal, mais je saurais parfaitement inventer, non révéler, le motif légitime pour lequel je n’ai pas voulu aider cette personne. Et recommencer avec d’autres !
Parmi les dix, il y a une personne, dont je connais qu’elle ne m’aime pas et contre laquelle j’ai aussi eu des mots sur mon site, qui sont d’ailleurs toujours en ligne.
Je ne sais pas pour lequel des deux c’est le plus gênant. Pour la personne qui doit mettre son ego de côté ou pour moi qui jubile intérieurement et peut-être de manière trop visible, limite insultante ?
Après, il n’y a pas non plus des masses d’autres cons dans Savigny qui travaillent en J+1 et sans filet ; mais c’est excellent pour mon « training ».
J’ai aussi bien compris que cette personne était venue me voir en désespoir de cause !
Pourrais-je avoir envie de lui paumer son affaire ? Impossible, mon délire psychiatrique de quérulence fait que j’aime trop la victoire, pour sacrifier à de basses vengeances personnelles.
Je m’amuse de la réputation juridique que les agents ont de moi, toujours sur le mythe de l’annulation de l’élection municipale 2020 (malgré ce qu’en dit le Conseil d’État, c’est David FABRE qui a tout fait).
Les gens s’imaginent que je suis fort, alors que je perds quand même un peu tout.
Dans un autre genre, ils croient aussi me connaître parce qu’ils lisent mon site, alors qu’ils ne connaissent de moi que ce que je veux bien leur laisser connaître !
Le plus souvent, ces agents me contactent par SMS. Plus rarement par courriel.
Généralement, le premier message est anonyme et veut savoir si je peux donner un conseil.
Par contre, les mecs et les nanas, ne me contactez pas anonymement, ou sous pseudo, si vous avez mis votre photo sur votre profil Whatsapp ou sur Telegram… ¯\_(ツ)_/¯
Parce que c’est quand même un peu la première chose que je vais stalker…
Comme vous le savez, je n’ai pas le droit de vendre des conseils juridiques.
Donc ma première réponse est toujours un peu sèche au cas où ce serait des sous-marins de TEILLET qui essaieraient de me piéger…
Puis ils se dévoilent, et là, on avance !
Il y en a donc quelques uns qui viennent chez moi, dans ma garçonniere ; dans le temple de ma secte personnelle anti-REDA.
Ils sont bien trop polis pour me dire que c’est désordonné.
Bref, tout cela pour écrire que je suis surpris de la rapidité avec laquelle tout cela va.
En tout cas, je ne semble pas que faire du mauvais travail, puisque des nouveaux viennent me voir…
Et je ne veux m’empêcher d’y voir une certaine forme de reconnaissance pour le travail que je déploie par ailleurs !
Les gens n’aiment pas ma personne mais ils aiment ce que je fais.
Et c’est très lourd, parce que je fais ce que je fais, justement du fait de ma personne !
παρρησία 