Publié par Parmi les objets politiques non identifiés (les OPNI) de cette législative 2022, il y a la candidature de Jacques RACINE, qui semble à première vue la plus perchée ; la plus « what the fuck » de toutes.
Et puis en lisant, et en relisant son texte, qui est un traitement de texte imprimé et numérisé de travers, dont l’absence de mise en forme ou d’utilisation d’outil de communication interpelle nécessairement ;
mais aussi parce que j’ai vu l’homme à la commission de propagande, à la fois très simple et visiblement sincère, ou alors c’est le plus fort des manipulateurs mais normalement, j’aurais alors dû l’identifier comme l’un des miens ;
on découvre en fait au travers de cette profession de foi un vrai prométhéen ; quelqu’un qui, comme votre serviteur, croît dans l’action politique et dans le fait qu’il y a quand même quelque chose de fondamentalement bon en l’Homme, qui est quand même, avouons-le, une grosse saloperie.
L’objectif revendiqué de Jacques RACINE, c’est le bien commun.
Son combat annoncé, c’est la défense du vivant.
Son espérance proclamée, c’est de pouvoir rendre possible l’impossible, parce qu’il était impossible qu’il survive de sa dissection aortique, et que malgré elle, il vit encore !
Seulement voilà, pourquoi ne s’adresser qu’aux abstentionnistes ?
Pourquoi ne pas pousser le miracle, alors qu’il faut quand même une sacré dose d’inconscience pour imaginer pouvoir fonder un groupe à l’Assemblée nationale, à se dire que parce qu’on imagine pouvoir travailler avec des élus partisans, ne pas être élu par ces mêmes partisans ?
Finalement, ce qui me surprend le plus dans cette candidature, est que Jacques RACINE ne s’adresse qu’aux abstentionnistes, donc qu’il décrète une impossibilité, là où il se veut le candidat de tous les possibles.
C’est juste dommage parce que cela affaiblit, voire ruine la portée et la crédibilité de son message.
En tout cas, je lui souhaite bonne chance ; parce que je pense sincèrement qu’il en aura besoin, mais surtout que j’apprécie quelqu’un qui dit encore croire à la politique, et que cela mérité d’être encouragé.
παρρησία 