Merci, cher Alexis TEILLET, de flinguer aussi facilement, par une simple petite phrase, tout votre beau mémoire en défense !

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Pour gagner une audience en droit, il faut faire comme dans une partie de tennis.

Profiter d’une erreur tactique de l’adversaire pour lui adresser un bon gros smash, du genre patate de forain dans la machine à poing de la fête au parc d’attractions, et prendre le point de trop, qui le découragera, en lui faisant comprendre qu’il ne peut plus gagner, parce que vous avez définitivement le dessus.

Je n’aime rien tant d’autre en audience que ce moment où tu sens que tu prends l’ascendant sur ton adversaire, encore plus quand il est avocat et que tu n’es rien (un peu comme les gens que tu croises dans les gares) ; et donc que c’est toi qui va dominer le reste du débat.


En l’occurrence, avec TEILLET, je suis servi, surtout quand il fait son MEHLHORN et m’offre littéralement des chargeurs de munitions pour lui tirer dessus à balle réelle !

Niveau stupidité, on est sur un bon MILBURN dans le film Prometheus (le biologiste qui voit une créature en position d’attaque mais qui va la provoquer). Alert spoiler ! Il va mourir, en 2093, sur le satellite LV-223.


Dans l’affaire, personne ne demandait rien à TEILLET.

D’ailleurs, son intervention est irrecevable… Onze années d’études de droit pour cela…

C’est-à-dire qu’il aurait suffi qu’il se taise, et avec un peu de chance, le juge administratif ne voyait rien et lui donnait raison par défaut.

Ici, je disais juste au juge : c’est trop injuste parce que TEILLET m’a invalidé mon bulletin, ouin, ouin…

Et voilà que TEILLET vient triomphalement nous expliquer, alors qu’encore une fois personne ne lui demandait rien, pourquoi il a invalidé mon bulletin de vote à l’élection de la commission d’appel d’offres, soit selon lui, parce que je n’avais pas de suppléant !

En s’appuyant au passage sur des articles de code qui n’ont absolument rien à voir avec le sujet !

Alors même que le code général des collectivités territoriales dispose précisément qu’on peut se présenter avec une liste incomplète, sans suppléant.

Et que c’est TEILLET, en personne, qui a présenté la délibération fixant les modalités de candidature, et prévoyant cette dispense !

Du coup, il n’avait aucune raison d’invalider mon bulletin ; et quand bien même, il y en avait légalement une autre qui m’échappe, la délibération devra être annulée parce qu’elle est viciée du défaut de motivation en droit et en fait de la décision d’invalidation de mon bulletin de vote.

Évidemment, je me fais plaisir de souligner cet aveu au début, au milieu et à la fin.

Merci, cher Alexis, de cet aveu, que je ne pouvais pas espérer ! Merci de m’offrir cette victoire !




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