Publié par Cruel paradoxe ! D’un côté, le Parisien de l’Essonne qui dit de moi que je ne suis pas journaliste et de l’autre, la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis qui m’a dégagé pour ma qualité de journaliste… C’est une belle reconnaissance que je pourrais donc faire valoir lors du procès en diffamation qui m’opposera prochainement au Parisien !
Alors bien sûr, je vais tenter l’appel. Notamment parce que je ne comprends pas comment c’est une décision de délégation de 2016, valable un an, qui aurait permis de me dégager en 2019…
Mais c’est purement pour le principe, parce que non seulement, je ne compte pas revenir. En tout cas pas avec l’association du Secours catholique, qui n’a même pas essayé de prendre ma défense….
Davantage et surtout que Fleury ne veut pas ou plus de moi ; pour preuve, ma demande d’accréditation spéciale auprès de la Direction interrégionale des services pénitentiaires qui est en instruction depuis presque deux ans…
Pendant l’audience, j’ai tout entendu.
Que je n’avais pas rempli mes missions d’écrivain public (qu’en savent-ils ?)
Que je les avais infiltré pour mes publications (waouh, mais où sont-elles ?)
Gros mépris des très longues heures que j’ai passées ; au demeurant très enrichissantes notamment pour mes études de droit, au service des personnes détenues…
C’est juste pour rétablir cette vérité que j’envisage l’appel, mais il se pourrait même que je n’aille pas au bout. On verra !
Dans tous les cas, je ne regrette pas tout ce que j’ai vécu pendant ces années ; les rencontres avec des personnes passionnées, les contacts que je me suis fait…
Et je souhaite bonne continuation à cette petite société qu’est la prison en France.
De toute façon, si j’arrive à devenir avocat dans quelques années, je ne doute pas que j’y serai de retour assez vite. La suite nous le dira !
παρρησία 