Conseil citoyen de Grand-Vaux : Hassan MANSOUR et l’IFAC méprisent l’office du juge administratif !

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Salaud d’Olivier VAGNEUX. Non seulement, il obtient des jugements administratifs mais en plus, il voudrait les faire appliquer… Et pire, il continue d’adresser des demandes… C’est de l’acharnement, de la persécution, à la limite du harcèlement.

Le coordonnateur du conseil citoyen et directeur sur site de l’IFAC se moque de moi, mais il se moque aussi de la Justice administrative. De toute façon, il n’a plus que deux mois à tenir avant la fin du marché de délégation de service public qui ne pourra plus être reconduit.

Voyez plutôt, et souhaitez bon courage à son successeur.


Déjà, il y a cette idée que parce que j’ai obtenu un jugement, et parce qu’ils prétendent l’avoir exécuté, alors c’est fini. Je n’ai non seulement plus le droit d’adresser de nouvelles demandes, mais en plus je ne dois pas me plaindre de la manière dont le jugement a (mal) été exécuté.

Ensuite, il y a cette conception erronée du juge administratif vu comme un superviseur, qui devrait valider les demandes de communication (à noter qu’ils ont déjà tenté cet argument lors de la première affaire). Et puis toujours cette affirmation que de toute façon, ils respectent et appliquent toujours la loi ; ce pourquoi d’ailleurs ils ont été condamnés en octobre 2019.

Puis on sort le joker. Ah, on ne peut pas publier les documents qu’on communique parce qu’on n’a pas un site internet dédié… Je vais pleurer !

Tiens, j’ai oublié de l’encadrer. On a un règlement intérieur qui dit qu’on doit rédiger des compte-rendus après chaque séance, mais en fait, on s’en fout, et on est bien.

Après, on nargue le Tribunal. Oui, bon, vous avez jugé il y a un an qu’il fallait qu’on recompose le collège Habitants du conseil citoyen. Ben un an après, on est en train de reconstituer la liste. Ce qu’il faut juste savoir est que le conseil citoyen doit s’achever en décembre 2020… Donc le jugement n’aura jamais été respecté… Bravo la préfecture !

Enfin, le meilleur, parce que je n’écrirai rien sur l’insultante conclusion qui dit qu’il serait temps que je grandisse un peu ; c’est ma faute, donc de la faute du Tribunal, qui perturbe la mobilisation, le moral et la participation des conseillers citoyens… On est quand même mieux quand on peut ne pas respecter la loi et faire ce qu’on veut !


De bout en bout, le conseil citoyen n’aura été qu’un objet de fiction, censé attester de la participation des habitants de Grand-Vaux à la rénovation de leur quartier ; il n’en a rien été.

La préfecture et l’IFAC, mais tout comme la Commune et tous les autres acteurs du projet, ont tous fermé les yeux sur beaucoup de choses et validé des choses qui n’auraient pas dû l’être.

Ne soyons pas dupes : les conseillers citoyens n’ont été que les idiots utiles qui devaient valider une mauvaise charte du relogement, écrite par avance, pour permettre au bailleur de frauder plusieurs de ses obligations. Des procédures sont d’ailleurs en cours.

Voilà qui me fait penser que je n’ai pas écrit sur les 4600 euros que prennent 1001 Vies Habitat à chaque fois qu’ils vident un appartement pour le « mettre en l’état » (le préparer à la démolition notamment en condamnant les issues et les aérations pour éviter les squats et la prolifération des nuisibles). Que ce soit un T2 ou un T5, c’est 4600 euros !

Et pendant ce temps, et plus encore pendant les périodes de confinement, les gardiens et agents d’accueil ne sont plus là, mais pour réclamer les charges, par contre, il y a toujours quelqu’un… Triste mépris reproduit à toutes les échelles…





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