Pour Michel FRESSON

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Michel nous a quittés à la fin août à l’age de 84 ans.

Je pense bien à Monique et je lui présente, ainsi qu’à leurs enfants, mes condoléances.

La messe de ce dimanche 06 septembre 2020 à sainte-Thérèse est dite à son intention.

Je voudrais ici lui rendre hommage en quelques mots pour ses différents engagements et lui exprimer tout ma reconnaissance pour tout le soin qu’il a particulièrement porté à Monique, pilier de notre église sainte-Thérèse, ces six dernières années.


Michel n’aurait jamais voté pour moi, et il me l’avait bien fait savoir, à plusieurs reprises.

Ce qui ne l’avait pas empêché de me dire la dernière fois que j’avais discuté avec lui, après le concert de l’ensemble Guillaume-de-Machaut, le 15 décembre 2019, auquel il avait accompagné Monique, qu’il trouvait à ce moment que je faisais une très bonne campagne municipale.

J’appréciais chez Michel cette franchise et cette honnêteté intellectuelle ; ainsi que ses capacités d’engagement et d’investissement, dans les causes qui lui étaient importantes, tant à Amnesty international ou à la conférence saint-Vincent-de-Paul qu’au service de Monique pour laquelle il s’est attaché à conserver une qualité de vie digne pendant six ans, quitte à y perdre la sienne.

Et puis ce respect des convictions des autres qui lui permettaient autant d’accompagner Monique à la messe tous les dimanches, sans pour autant participer à l’office, que simplement pouvoir discuter avec moi.


Michel ne nous aurait probablement pas laissés si tôt s’il n’avait pas consacré son énergie de ces dernières années à aider Monique et à lui permettre de rester à leur domicile malgré la maladie, avec toutes les difficultés.

Et moi, je trouve beau ce combat pour la vie, qui passe aussi par la dignité de la fin de vie.

Et je trouve cela d’autant plus important à l’heure où l’Assemblée nationale vient d’élargir, en deuxième lecture de la loi de bioéthique, la possibilité d’avortement jusqu’au neuvième mois en cas de « détresse psycho-sociale » à la suite de trois amendement PS – LaREM

Je sais enfin que Michel souhaitait donner son corps à la science. Mais que le Covid, et le scandale des corps donnés à l’université Paris – Descartes, l’en a empêché.


Savigny perd l’un de ses plus grands artistes avec le départ de ce spécialiste et héritier du tirage Fresson (un procédé de développement photo au charbon direct) qui faisait honneur à notre ville depuis 1950 dans leur atelier familial de la rue de la Montagne Pavée.

Je regretterais nos discussions et nos confrontations, sur le forum des associations, sur le stand de livres d’Amnesty, au repas de la conférence saint-Vincent-de-Paul…

Et la gauche locale perd un militant engagé, honnête et sincère, ouvert au débat et respectueux des autres.

Au revoir Michel ; respect et merci.



Un commentaire

  1. Je suis triste d’apprendre la disparition de cet homme si charmant et modeste que j’appréciais beaucoup. Condoléances à sa famille.

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