Publié par Il y a quelques mois, ma paroisse a voulu réaliser des économies (papier, encre, électricité…) et a décidé de réduire drastiquement le nombre de feuilles de messe imprimées.
À la place, ils ont installé un tableau et dit aux gens de faire des photos sur leur téléphone…
Moi qui suis faible, si je dois être sur mon téléphone pendant la messe, il est possible que je regarde autre chose que la feuille de chant… (Quand même pas du porno, il n’y a pas encore la 5G dans l’église.)
Le raison de tout cela en était, quand le prêtre me parlait encore ; puisque depuis nos mots récents, il m’ignore, qu’il restait des feuilles de chants à la fin de la messe.
J’avais alors gentiment et diplomatiquement essayé de lui expliquer que s’il restait des feuilles après la messe, ce n’est pas qu’elles n’avaient pas été prises au début de la messe, mais que les gens les laissaient parce qu’ils n’allaient pas les ramener chez eux. Je ne connais pas (encore) de fétichiste des feuilles de messe qui les encadre et les affiche chez lui…
En vain… Puisque mon prêtre a l’autorité ; et donc là, il a décidé jeudi dernier qu’il fallait mettre trois cierges sur l’autel au lieu d’un (un pour le dépouillement – on garde le symbole de la lumière mais on en fait pas des tonnes). Je vous joins cet extrait de la présentation générale du Missel romain qui dit quatre ou six, mais pas trois. Mais ce n’est pas grave, mon curé a l’autorité liturgique… Il est plus fort que les textes.
Et donc tel Abraham, qui deale avec Dieu, pour qu’il épargne les Sodomites, je négocie pour qu’il y ait suffisamment de feuilles de chants.
Et on partait de 100.
Et j’ai obtenu 110.
Puis 130.
Puis 150.
Et là, j’ai compté qu’il en fallait 170 pour une messe ordinaire.
Donc c’est ma prochaine étape.
Toujours est-il que je trouve mal accueillant de continuer de faire trop peu de feuilles, en sachant pertinemment qu’il en manque.
Ou alors de forcer les gens à utiliser leur portable pour pouvoir suivre la messe.
J’ai moi-même proposé d’en tirer puisque j’ai tout le matériel nécessaire chez moi, mais cette proposition n’a pas trouvé d’écho. L’entrepreneur individuel que je suis ne peut en effet pas commettre d’abus de biens sociaux à utiliser son matériel professionnel.
J’ai même entendu un prêtre me dire que les gens n’avaient qu’à arriver à l’heure, comme si là encore, cela changeait quelque chose. Qu’est-ce que cette mentalité de premier arrivé et de premier servi ? Ils sont aussi illogiques qu’au Conseil municipal et dans l’administration municipale.
Je pense que si l’Église veut continuer à se saborder, qu’elle persiste à ne pas imprimer assez de feuilles de messe pour bien dégoûter les pratiquants de l’assemblée dominicale. Qu’est-ce que cela peut m’énerver !
Enfin, pas autant que l’instauration d’un prix pour le pèlerinage en secteur pastoral à Dourdan, lequel était gratuit depuis vingt ans : 13 euros pour les adultes et 8 euros pour les enfants. Ils sont complètement hors-sol et ils n’écoutent même pas ceux qui le leur disent…
παρρησία 