Publié par J’ai regardé la troisième saison d’Emily in Paris (sur Netflix) ; et j’ai mieux aimé que la deuxième, mais quand même moins que la première.
Pour rappel, c’est l’histoire d’une Américaino-étatsunienne, jouée par une Britannique, qui importe ses compétences en matière de marketing digital, dans un décor de Paris (et de France) de carte postale, à la fois très blanche, mais très cosmopolite pour la haute société, qui ne laisse pas de place au HIDALGO bashing, non sans un certain décalage, fait d’incompréhensions culturelles réciproques, qui ont fait le sel de la série.
Pour cette troisième saison, on retrouve une Emily (Lily COLLINS, la fille du chanteur Phil), toujours aussi rafraîchissante et arrangeante, mieux habillée que dans la deuxième saison où elle se faisait voler la vedette par ses amies Mindy et Camille, plus originalement lookée.
Ces dix nouveaux épisodes arrivent quand même à présenter McDo comme un « petit plaisir » à la fois chic et luxueux, et nous présente les concepts de « frange post traumatique » ou d’ « euphorie post service ».
Il y a toujours ces petites incohérences comme les Français qui se parlent entre eux en anglais, ou ces groupes de musiciens de rues parisiens qui chantent en anglais ; et ces sempiternels clichés comme la grève.
Ce que je trouve sinon toujours aussi agaçant sont ces couples qui perdent leur temps à analyser leur relation plutôt que de la vivre ; et finalement, ces couples qu’on perd son temps à attendre qu’ils se forment, alors qu’on connaît qu’ils finiront inévitablement ensemble.
παρρησία 