La profession de foi d’octobre 2022 qui me vaut l’inimitié de nombreux catholiques de Savigny-sur-Orge

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Il n’y a désormais plus seulement les acteurs politiques de Savigny-sur-Orge et les agents de l’administration savinienne qui rêvent de m’éteindre mais maintenant un nombre croissant de catholiques après une certaine profession de foi proclamée dimanche à la messe.

Que n’ai-je donc pas dit au micro, au moment de rendre hommage à un ami récemment disparu, et d’énumérer quelques unes des découvertes spirituelles que j’ai pu faire grâce à lui.

Je trouve intéressant de les écrire ainsi datée, comme je l’ai d’ailleurs déjà fait, pour pouvoir ensuite les reprendre dans plusieurs années, et observer si je pense toujours pareil, ou si je les formule toujours de la sorte, et peut-être porter un jugement de valeur sur leur contenu.

À priori, rien de contraire à la foi, mais une certaine remise en cause de la pratique actuelle et des dérives que je peux observer dans une Église qui se replie sur elle-même, en conséquence de son déclin.

Je concluais que l’important n’était pas d’être accord, mais de savoir pourquoi on faisait les choses et de donner du sens à ses actions. Cela n’a pas réellement plu, à tous niveaux. Je ne regrette pas.


Grâce à lui, j’ai compris…

Que l’Esprit saint n’est pas enfermé dans un sacrement, ou qu’il n’a pas besoin qu’on l’invoque pour venir, mais qu’il a toujours été là et qu’il sera toujours là.

Que lorsque nous lisons les lectures à la messe, il est trop tôt pour dire Parole du Seigneur parce que c’est seulement à la lumière de la proclamation de l’Évangile qu’elles deviendront Parole du Seigneur.

Que lorsque l’Évangile a été proclamé, il n’est pas utile de regarder le lectionnaire levé, parce que la Parole n’est plus dans le livre, elle est en nous, elle est dans le visage de nos frères, elle est dans ce que nous en ferons la semaine à venir.

Que l’eucharistie n’est pas, comme nous le disons maintenant, le sacrifice du prêtre, que nous ferions nôtre, mais d’abord la joie et l’amitié de nous retrouver ensemble chaque dimanche, quels que soient nos différences, nos origines, nos revenus, nos convictions politiques…

Qu’il est un contre-sens de nous mettre à genoux durant l’offertoire parce que Jésus est venu pour nous relever et que Dieu veut nous voir debout, dans la position de son fils ressuscité.

Que ce n’est pas Dieu qui choisit de nous laisser entrer en tentation, comme nous le disons désormais dans le Notre Père, parce qu’il nous aime, et que son amour se manifeste par le respect de notre liberté.

Que la place la plus précieuse lorsque je sors le Saint-Sacrement du tabernacle n’est pas de le monter le plus haut possible, mais de le coller contre mon cœur, qui est le lieu de la rencontre.

Que nous n’avons plus à nous incliner devant le saint-Sacrement après la communion lorsque nous le rapportons dans le tabernacle, parce que nous sommes devenus le tabernacle ; parce que nous sommes devenus le Corps du Christ par cette communion.



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