Publié par Bon, je vais encore me prendre une plainte pour injures publiques, mais quand même, de vous à moi, comment qualifier, autrement que de fasciste, une municipalité qui exige désormais des parents d’élèves qu’ils renseignent le régime alimentaire de leurs enfants, alors que la Commission nationale Informatique et Libertés dit que ce renseignement ne peut être demandé que de manière facultative !
Avec la gauche (le groupe « Bien Vivre à Savigny »), nous avions pourtant mis en garde le maire et son équipe, tant en commission municipale qu’en séance du conseil, de la possible illégalité de cette disposition, et nous leur avions demandé de la supprimer.
J’avais d’ailleurs été le seul à déposer un amendement en ce sens ; sur lequel la gauche s’est bien évidemment abstenu, parce qu’il ne faudrait pas non plus porter trop haut leurs convictions, et les défendre de manière trop visible ou trop assumée…
Corinne CAMELOT-GARDELLA, directrice d’école de profession, leur avait donné son exemple personnel, à savoir que par le dialogue avec chaque famille, elle obtenait l’information qu’elle prenait ensuite en compte pour ses commandes. Ce qui se fait effectivement sans problème dans 99 % des écoles de France et de Navarre ! Sauf visiblement à Savigny…
Moi, je me suis bien foutu de leur gueule, et notamment de Sandrine VIEZZI, maire adjointe aux affaires scolaires, en leur demandant ce qu’ils avaient pu déjà constater de manière aussi définitive en six mois de mandat, et qu’il fallait être sacrément lâche et défaitiste, et résigné, pour commencer à latter la gueule des gens au bout de six mois, sans même avoir essayé, ne serait-ce que le dialogue…
Je leur ai même sorti que c’était enfermer les enfants dans un régime alimentaire, en imaginant qu’ils ne puissent pas en sortir. Je ne me rappelle cependant plus si je suis allé sur le terrain très provoquant de l’apostasie en leur inventant l’exemple d’un juif ou d’un musulman qui voudrait soudainement manger du porc. Mais comme ils sont neurotypiques, et donc binaires, c’est une notion qui leur échappe. Après tout, n’y a-t-il pas que, je vais citer mon très cher ami TEILLET, les « abrutis » qui ne changent jamais d’avis ?
Bref, j’ai écrit à la délégué à la protection des données.
Pour savoir comment elle allait traiter cette information obligatoire que la Commune n’a le droit de demander que de manière facultative.
Mais vu que quand j’écris à Laëtitia BETREMIEUX, elle me répond parfaitement à côté…
Comme quand je lui ai demandé : trouvez-vous normal que la mairie utilise mes données personnelles que j’ai pourtant expressément refusé qu’elle utilise ?
Et qu’au lieu de me répondre : Non, Monsieur. Pardon, Monsieur. Elle m’écrit : On ne vous enverra plus que des courriers postaux. Ce qui ne répondait absolument pas à ma demande.
C’est vraiment de l’incompétence doublée d’une forme d’arrogance, pour paraphraser Mark TWAÏN.
Le règlement de fonctionnement des temps autour de l’école (les 4 premières pages)
παρρησία 
Tu traites la question de la restauration scolaire sous la forme puisque sur le fond comme pour tous les sujets de société, l’auteur un peu critique est immédiatement ostracisé et catégorisé de raciste, d’islamophobe, d’antisémite, d’homophobe, d’antianimaliste etc …
Il n’en demeure pas moins que je m’interroge sur la pertinence de pouvoir formuler des exigences de préférence alimentaire basées sur des motifs non-scientifiques. La religion étant de la sphère privée, ses extensions devraient-elles pouvoir s’inviter de la sorte dans des lieux publics comme peuvent l’être les cantines scolaires ?
Lorsque j’ai critiqué la Maison Bleue qui a renommé Noël en fête de l’hiver, je me suis fait dire que sinon, les parents ne mettraient pas les enfants à la crèche. Du coup, je les ai traités de putes puisqu’ils taisent leurs convictions pour de l’argent. La droite en carton !