Publié par Par celui qui a précédemment démissionné du même Conseil municipal, mais après l’avoir préalablement annoncé aux électeurs, avant de comprendre, le temps que cela monte au cerveau, le potentiel économique et financier qu’il pouvait tirer de son mandat, en abusant de la faiblesse et de l’incompétence des cadres de l’administration et des élus ! Surtout, ne changez pas, je vous aime !
Je vous explique rapidement et cyniquement.
J’attaque devant le Tribunal administratif tout ce que font, et aussi tout ce que ne font pas, l’administration et les élus de ma commune, et je publie les textes de mes recours sur le présent site.
Des élus ou des citoyens, confrontés aux mêmes problèmes, me contactent pour que je leur fasse un même texte.
Je prends mon texte. Je fais CTRL + H (Rechercher et remplacer). Je mets le nom du client à la place de Olivier VAGNEUX. Je mets le nom de la commune du client à la place de Savigny-sur-Orge. Je bidouille deux, trois trucs, histoire de feindre d’avoir « travaillé ». Je demande 1 000 euros de frais de justice. payable dans les 30 jours à clôture du dossier juridique. Et comme je suis enregistré en feu EIRL, toutes mes factures sont HT.
Si je perds, je m’assois dessus car j’annule ma facture. J’aurais perdu 2 heures mais ça m’apprendra à être meilleur. Si je gagne, je prends 800 euros, et j’en laisse 200 au client. Je le fidélise et tout le monde est content. Au pire du pire, j’ai « travaillé » maximum 8 heures, à 100 euros de l’heure ; et mon dernier client m’a donné carrément les 1 000 euros (mais cela, c’est aussi visiblement parce qu’il blanchit de l’argent sale).
C’est à me décourager de proposer du soutien scolaire à 13 euros de l’heure… Mais parfois aussi, pour m’acheter une conscience, je fais du pro bono (je travaille gratuitement), alors cela excuse nécessairement tout.
Sur ce, j’ai donc appris en commission municipale la démission de Ludovic BRIEY, élu de la liste Bien vivre à Savigny, du Conseil municipal de Savigny-sur-Orge à la date du 9 juin 2022.
Je n’ai pas le droit de vous le dire, donc je prends d’autant plus de satisfaction à vous l’écrire.
Celui-là même qui, il y a moins d’un an, vous demandait de l’élire conseiller départemental de l’Essonne.
Je ne connais pas les raisons de la démission de BRIEY.
Mais je trouve quand même bien dégueulasse de ne concevoir le mandat que sous l’aspect utilitariste (oh, exactement, ce que je fais !) de l’élection et du fait majoritaire.
Tu veux bien prendre la place de quelqu’un d’autre de tout autant méritant que toi pour te présenter. Tu veux bien siéger quand tu es adjoint indemnisé dans la majorité. Mais tu ne veux pas faire plus ! Tu te barres si tu perds l’élection. Tu ne cherches pas à défendre tes convictions dans l’opposition. Tu n’es plus payé, alors la politique ne t’intéresse plus. Mais tu es infâme ! Tu me ressemblerais presque !
Et on s’étonne qu’il y a de l’abstention avec cela, avec des citoyens qui ne se présentent que pour l’argent et pour agir en abusant du pouvoir majoritaire. Mais effectivement, tu es décourageant pour les électeurs, et davantage encore, pour les militants des partis qui te soutiennent, lesquels se cassent le dos à faire ta campagne pour que tu les plantes à la fin sans les prévenir. De bons candaules eux aussi…
Bref, BRIEY me déçoit. Mais quand même pas autant que quand il méprisait mes colistiers sous le mandat précédent, à vouloir expliquer leur travail à des ingénieurs en environnement, parce que lui fait du vélo. On dirait DEFRÉMONT : je suis écolo parce que j’ai une écharpe verte ou pire le climato-réaliste ou climato-cynique VAGNEUX : je suis écolo parce que j’ai une surchemise verte post-it.
Enfin, j’en pense que c’est le même Jean-Marc DEFRÉMONT qui doit être le plus heureux parce que BRIEY incarnait une autre ligne au sein du groupe. En même temps, BVAS, c’est huit personnes et huit lignes. Au moins, ne reste-t-il plus que les amis de Jean-Marc, et BRIEY perd ainsi toute légitimité pour réclamer la succession de JMD. Par contre, c’est impressionnant, parce que je ne vois pas qui aujourd’hui peut incarner l’avenir de la gauche à Savigny…
παρρησία 
« Mais quand même pas autant que quand il méprisait mes colistiers sous le mandat précédent, » je le confirme. Il était adjoint, c’était payé mais son rôle se limitait à présenter des délibérations concernant la gestion bouchons de bouteilles plastiques (50 tonnes à collecter pour payer un demi fauteuil PMR) et la gestion des clébards à Savigny avec leurs « toutounets ».