Savigny-sur-Orge : pourquoi ne peut-on pas solder la question du bétonnage par l’urbanisation de la seule Ferme Champagne ?

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Un lecteur me demande, en lien avec l’enquête publique du Plan local d’urbanisme qui s’achève samedi pourquoi on ne peut pas mettre tous les logements sociaux restants à construire sur les terrains de la Ferme Champagne, notamment à la place des 3 hectares du champ de patates.

La réponse est assez simple : sur les 697 hectares que compte Savigny, la Ferme Champagne n’en représente que 15 à vue d’œil (Bernard BLANCHAUD dit 16), soit la moitié de Grand-Vaux.

Donc en imaginant qu’on veuille créer un nouveau Grand-Vaux, en fichant dans les conditions de ce qu’on faisait à une époque et qu’on s’est juré de ne plus jamais faire, 800 ou 900 logements uniquement sociaux, ce qui nécessiterait quand même des tours et des barres assez hautes en pleine ville, il en manquerait toujours 400 à 500, pour atteindre le seuil correspondant aujourd’hui à 25 %.

J’écris aujourd’hui, car les objectifs de densification du Schéma directeur régional ; en admettant qu’on veuille le respecter, font que mécaniquement, plus le temps va passer et plus il y aura de logements, donc plus le nombre de logements sociaux actuels va se révéler insuffisants par rapport au quota.

Donc au mieux, en faisant quelque chose que plus personne ne veut faire, on peut gagner 3 points pour se rapprocher des 25. Sauf qu’on est à 18-19, donc qu’on sera encore toujours et très loin du compte…


Personnellement, je m’en fous du champ de patates, mais si cela peut permettre de préserver quelques arpents du bétonnage, oui, j’y suis favorable.

Quant aux établissements du Ministère de la Justice, tant le centre éducatif fermé que l’école nationale de protection juridique de la jeunesse, par rapport à l’Histoire de la Commune, et également à celle que fut la ferme Champagne en tant que telle, si effectivement aussi, on peut les protéger dans un souci de préservation de l’Histoire et du patrimoine local.

Arrêtons de courir derrière l’objectif de 25 % de logements sociaux. Il n’est atteignable que sur le papier. Le problème demeure l’accueil de toute nouvelle population supplémentaire. Et de toute façon, le taux de logements sociaux ne fera que reculer avec les années, d’une part à cause de la densification obligatoire, et d’autre part, quand les bailleurs actuels déclasseront leur patrimoine au titre de l’accession à la propriété. C’est quand même notamment ce qui est prévu sur une partie des logements reconstruits à Grand-Vaux !



 

2 commentaires

  1. Autre comparatif qu’il serait intéressant de faire est de calculer, combien de foyers propriétaires de logement (pavillons et appartements) faudrait-il expulser sans ménagement avec des indeminités ramenées au prix d’acquisition initial sans réévaluation, pour remplacer les occupants par des demandeurs de logement social et atteindre l’objectif des 25 % (1/4 des logements d’une ville) ?

    6 %à 8 % des pavillons à expulser ? Tu imagines la tête des propriétaires spoliés au hasard ? (ben oui c’est une répartition au hasard pour respecter le noble objectif de mixité sociale). C’est un programme digne de la Corée du Nord ou de l’union soviétique des années 1920 ! Et pourtant quand on y réfléchit, la loi SRU dans son esprit initial c’était plus ou moins le but !

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