En mémoire de Jocelyne DEVLIEGER (les quelques mots que j’ai prononcés aux obsèques)

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Je me souviens aussi… Merci. Je t’aime. Olivier


Jocelyne, ou plutôt devrais-je dire Tocelyne comme quand je recevais une de tes cartes, parce que tu formais tes J comme des T,

Combien d’heures avons-nous passé ensemble à arpenter les allées de ce cimetière sans jamais imaginer un seul instant que nous pourrions nous y retrouver un jour dans ces circonstances ?

Il y a une citation de Nicolas BOILEAU qui dit : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément. »

Aujourd’hui, je n’arrive pas à trouver mes mots parce que je n’arrive pas à concevoir que tu ne sois plus là, tellement tu as été présente dans nos vies, depuis la maternité jusqu’à ces derniers SMS nocturnes dans lesquels tu nous donnais rendez-vous ce 16 mai.

Il y a 20 ans, tu avais une expression favorite qui était : « Après, c’est oultime ». Et tu nous as été arrachée si brutalement que je n’arrive pas à me dire que cette fois est vraiment « oultime ».


Un jour que nous étions dans le métro à Nation, tu me racontais que Gilbert, quand il était petit, avait une maison de vacances qu’il aimait beaucoup et qu’un jour, il avait dû s’en séparer, mais que l’important restaient les souvenirs qu’ils s’y étaient fait. 

Alors je vais m’hasarder maladroitement à évoquer quelques souvenirs qui parleront peut-être aussi à toutes ces générations d’enfants qui sont venues dormir chez toi et à qui tu as fait découvrir Paris :

  • le manège de la place de la Nation,
  • le métro dont tu connaissais toutes les lignes et tous les couloirs,
  • ton parfum si enivrant,
  • les bonbons que tu avais toujours dans ton sac, notamment les schtroumpfs et les dragibus,
  • les vacances à Gadagne,
  • le fluide magique avant de lancer les dés,
  • la poudre de perlimpinpin
  • quand tu nous appelais « mon coco »…

Tu étais si dynamique, si généreuse, si positive, si rayonnante, si élégante…

Merci pour la culture. Pour tous ces livres que tu m’as offert, et tous les musées où tu m’as emmenés. Merci de m’avoir fait comme l’homme que je suis devenu.

Merci pour tous ces conflits que tu as apaisés.

Merci pour tous les gens qui ne peuvent pas être là aujourd’hui, qu’ils soient en France, au Chili et dans tant d’autres pays.


J’espère que tu as maintenant retrouvé Gilbert, Yvette, ton papa, Térésa, Romek, Bruno et tous vos autres amis.

Je t’aime Jocelyne, et merci d’avoir été là.




Un commentaire

  1. bravo pour ces belles paroles très émouvantes .Bons souvenirs .JLonneux
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