Droit de réponse de M. Bernard BLANCHAUD suite à notre article mettant en cause la sincérité de ses comptes de campagne 2020

Publié par

Notre rédaction a été saisie d’une demande de droit de réponse de M. Bernard BLANCHAUD à la suite de notre article du 31 mars 2023 « Fin de la période d’inéligibilité (méritée ?) pour Antoine CURATOLO et Bernard BLANCHAUD ».

Nous le publions ici dans son intégralité, et nous y répondons en commentaire de l’article.


Vous venez de me proposer d’exercer mon droit de réponse suite à la parution de votre article me concernant, le voici :

Concernant mon compte de campagne et les impressions de documents déclarées, voici quelques précisions :

  • Lorsque j’avais amené et présenté un exemplaire de ma profession de foi et de mon bulletin de vote à la commission de propagande électorale, cette dernière m’avait demandé d’effectuer des modifications en enlevant 2 logos ou croquis contenant les couleurs « bleu-blanc-rouge ».
  • J’avais transmis à mon imprimeur les fichiers avec les modifiés effectuées
  • Sans m’envoyer de bons à tirer, mon imprimeur avait imprimé et envoyé à la mairie 48.860 bulletins de vote et 23.320 professions de foi mais en utilisant le mauvais fichier, celui interdit par la commission !
  • A réception, la mairie les avait immédiatement refusés
  • Mon imprimeur en avait imprimé de nouveaux exemplaires – à ses frais – et me les avait adressés à mon domicile
  • Avec mon équipe et des sympathisants, nous avions essayé d’en mettre dans un maximum de boites à lettres
  • J’avais aussitôt envoyé une LR avec AR à mon imprimeur lui faisant part de mon fort mécontentement et du fait que mes documents n’avaient pas pu être envoyés dans l’enveloppe officielle que la mairie avait fait distribuer dans toutes les boites à lettres.
  • Dans cette LR avec AR, je lui avais demandé – et j’avais exigé – qu’il ne me facture pas l’impression des 17.500 exemplaires de notre document de 12 pages dénommé « Programme » (le cout aurait été d’environ 4.800 €).

Ce qui explique que je n’avais pas fait figurer cette dépense d’impression dans mon compte de campagne, et pour cause puisqu’elle n’existe pas !  

Trois ans après le 1er tour des élections municipales en mars 2020, j’assume toujours de n’avoir pas fait appel à un expert-comptable pour « uniquement » approuver la mise en page et la mise en ordre des documents constituant mon compte de campagne. Rappelons que le rôle de l’expert comptable se limite à cela sans jamais avoir à vérifier la véracité des montants ni l’exhaustivité du contenu du compte et c’est cher payé un petit service ne demandant aucune compétence particulière. L’Etat m’a empêché de réaliser le score minimum de 5%, auquel je pouvais légitimement m’attendre, car son appel à rester chez soi dès la veille m’a porté « un coup décisif » et m’a motivé pour ne pas faire de cadeau à la société !

Monsieur Olivier VAGNEUX, je n’apprécie pas du tout vos propos diffamatoires à mon encontre car je n’ai pas oublié de déclarer un montant de dépenses comme vous l’affirmez ! Si à nos derniers échanges, vous refusez de reconnaître la vérité des faits et de me faire des excuses publiques. Sachez que vous ne méritez ni mon respect, ni ma considération. Vous êtes une personne irresponsable, malveillante et hargneuse qui salit gratuitement des réputations, accuse à tord, diffame, etc. Restez donc seul dans notre coin à boguer.

Bernard BLANCHAUD  



3 commentaires

  1. Un avis sur la forme et non pas sur le fond : Bien qu’ il n’aime pas ce que tu écris, Bernard BLANCHAUD aura au moins pris la peine et le courage de te répondre, alors que les « autres »méprisent cette possibilité.
    Sur ces derniers, j’y vois sans aucun doute la lacheté à se confronter à toi. Les autres lecteurs de ton blog seront peut-être également tenté d’y déduire des aveux de culpabilité …

  2. Cher Bernard,
    Le compte de campagne vise à retracer l’ensemble des dépenses « dont la finalité est l’obtention des suffrages des électeurs » (page 60 du guide du candidat et du mandataire – édition 2022).
    Le compte distingue les dépenses réglées par le mandataire, des concours en nature (« les prestations dont le candidat a pu bénéficier, qui n’ont pas donné lieu à une facture » – page 63 du guide).
    Par conséquent, le fait que ton imprimeur ne t’ait pas fait payer ton programme ne te dispensait pas de déclarer ce même programme en concours en nature ; et tu es fautif de ne pas l’avoir fait.
    Pour le reste, je t’invite si tu t’y crois fondé, à saisir la juridiction répressive aux fins de me poursuivre ; celle-ci demeurant la seule en capacité de m’imputer l’infraction dont tu m’accuses.
    Bien à toi et heureux du retour de ton éligibilité.
    Olivier

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.