Rapide réaction à la décision du Conseil constitutionnel qui confirme l’élection de Robin REDA

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Mon évêque me disait hier soir ; il répondait à une de mes questions, que l’essentiel est dans la cohérence : que ce que je dis, soit aussi ce que je vis.

Je connaissais qu’il y avait des fraudes à la législative. J’aurais pu me taire et ne rien faire. En conscience, je les ai dénoncées. Certaines ont été reconnues comme telles. D’autres ont été ignorées. Ensemble, elles n’ont pas suffi à emporter l’annulation.

Je ne regrette rien. Au contraire, j’ai pu me plonger à corps perdu dans le contentieux électoral des députés, j’ai fait la connaissance de super personnes à la préfecture, des gens de Ris-Orangis qui m’ont aidés, j’ai écrit des maquettes, j’ai créé des cadres, j’ai vu comment les avocats des autres me répondaient, j’ai découvert comment le Conseil constitutionnel fonctionne, j’ai fait la belle rencontre de Cédric VILLANI (après coup), j’ai eu droit à la première page du Parisien, que j’ai ensuite envoyée en CV en plein d’endroits.

Je suis évidemment déçu de la décision du Conseil constitutionnel, que je trouve quand même avoir écarté un peu vite certains de mes griefs, mais je l’accepte.

Et puis surtout, merde, je n’ai que 31 ans, je ne vais pas sombrer dans le complotisme de Jean-Marc DEFRÉMONT et de ses amis de « Savigny écologique et solidaire » (le nouveau « Bien vivre à Savigny ») qui voient des influences sur la Justice, qu’elles soient maçonniques, macronistes…

Ce que je demande à Jean-Marc, et à son équipe, c’est où sont passés ses idéaux ? Qu’est-ce qu’il fait pour changer cela ? Pourquoi est-ce qu’il est résigné ? Ce sont eux la gauche, et ils n’y croient même pas !

On va commencer par changer Savigny, puis on visera plus haut, et ainsi, par capillarité, les gens de bien finiront par triompher. Et même si on échoue, on pourra dire qu’on a essayé, et qu’on était du bon côté. Qu’il y ait d’ailleurs, ou pas, une récompense à la fin.

Et comme je disais au journaliste du Parisien Essonne, qui me trouvait étonnamment « fair play », le combat contre Robin REDA continue, mais d’une autre manière.

Je suis aussi un peu triste parce que j’ai perdu, que je m’étais un petit peu enflammé en annonçant à tout le monde que j’allais gagner (et c’est formidable, parce que personne ne m’en veut ; je reste celui qui a fait annuler l’élection municipale de Savigny alors que je n’ai rien fait) et que REDA est confirmé.

Et je suis surtout triste parce que 15 000 personnes ont voté pour lui, alors que c’est un traître, qui n’a ni valeurs ni convictions. Pour la plupart, contre la gauche.

Un maire de l’Essonne me disait que REDA, à la guerre de 14, il t’aurait tiré une balle dans le dos pendant l’attaque au front pour aller rejoindre l’ennemi. La métaphore me parle. C’est un traître, et il vivra, et il mourra aussi, avec cela.

Toute mélancolie ou faiblesse passera, et je suis déjà reparti dans d’autres combats.

Ainsi va ma vie, qui est plutôt franchement très sympa, et j’aime ce que je fais. Je ne m’arrête pas à mes échecs qui me font grandir, et je repars de plus belle, avec plus de force.

Et ce qui m’a fait plaisir est d’avoir rassemblé 25 Saviniens lundi soir pour mes vœux, dont certains que je ne connaissais pas.

Cette défaite est peut-être d’ailleurs ou sinon un signe pour que je ne sois que meilleur et plus concentré dans mes études de droit et d’avocat ?



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