Que pourra-t-il sortir de la réunion du 17 novembre 2022 sur la troisième modification du Plan local d’urbanisme de Savigny-sur-Orge ?

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Quelques observations après la réunion de concertation du 17 novembre 2022 en vue de la modification no 3.


Mon sentiment à ce stade est que le préfet va retoquer cette modification parce qu’elle est trop restrictive par rapport aux objectifs de production de logements sociaux. Parce que les 2 330 logements n’auront plus d’endroit pour se faire si TEILLET supprime la zone UG et rajoute une bande de retrait de 8 mètres… Je ne comprends pas comment il entend traiter cette question, mais visiblement, lui non plus puisque je n’ai eu aucune réponse à ma question, sinon que du mépris qui ne semble pas trop avoir trompé le public présent.


– Pourquoi les remarques du public faites lors des précédentes enquêtes publiques ne sont-elles pas prises en compte dans l’actuel projet de modification ? Pourquoi vouloir tout réinventer en méprisant tout ce qui est dit par la population depuis six ans ?

– Vu que les intervenants ont passé la réunion à réfuter toutes les demandes de la population, que pourra-t-il ressortir de cette réunion dans le projet de modification ? Ce n’est pas une concertation si rien n’est pris en compte !

– Toujours personne pour expliquer où il sera possible de bâtir les 2 330 logements supplémentaires d’ici à 2031 nécessaires à partir du moment où l’on veut respecter la loi SRU…

– On demande au maire comment régler des problèmes actuels dus à la surpopulation. Il ne répond que par rapport aux nouvelles constructions, ce qui ne pourra en rien résoudre l’existant ; au mieux, préserver d’une aggravation.

– Vu que 90 % des demandes de logements sociaux concernent des PLAI, pourquoi continuer de construire seulement 30 % de logements sociaux qui correspondent à des PLAI ?

– Admettons qu’on réussisse à construire 50 logements étudiants dans la zone UE*, il restera toujours 2 250 logements sociaux à construire… Quel malhonnêteté de réfuter le problème des nouvelles constructions en donnant à penser qu’on va mettre les 2 330 sur cette bande entre Corot et Monge !

– Les nouvelles règles sur les espaces de pleine terre ne concernent que les nouvelles constructions ; c’est une écologie du bétonnage.

– Comment sera-t-il légalement possible de procéder à certaines modifications (mise à jour des documents d’urbanisme, recensement des arbres remarquables et du patrimoine bâti remarquable…) alors que le Conseil municipal a expressément rejeté ces orientations que je lui proposais (à 30 voix contre 1) ?

– Peut-on dire que les ateliers n’ont pas été galvaudés quand ils se sont résumés à un dialogue des sourds qui aboutit à ce qu’on reste sur le projet de la majorité ?

– Pourquoi sur le bilan de la concertation, la proposition qui a obtenu ⅓ des voix est en verte, et celle qui a obtenue ½ est en jaune ?

– L’article R. 111-24 du code de l’urbanisme, dans sa version actuelle, ne correspond pas à ce que les intervenants ont présenté…

– N’y a-t-il pas déjà du commerce le long du Boulevard entre le Bardy et Juvisy, là où la population dit vouloir en créer ?

– Les habitants participants à l’atelier étaient-ils bien conscients que les triangles noirs correspondaient à des ouvrants ? Je ne me rappelle qu’on leur ai dit…

– Le maire dit n’avoir accordé aucun permis, puis quand même celui de Charles-de-Gaulle. Son excuse ne tient pas ; il aurait pu rejeter au droit du PLU les permis déposés sous le mandat de son prédécesseur.

– Le maire dit n’importe quoi sur le calcul de la prise en compte des logements sociaux de Grand-Vaux. Le dispositif ANRU permet de les compter même détruits tant que l’opération de renouvellement urbain n’est pas achevée. C’était la question d’Éric MEHLHORN au président MACRON lors du grand débat national.

– Les rues perpendiculaires au Boulevard restent frappées d’alignement. Il ne sera toujours pas possible pour le pavillon de cette rue de refaire son portail…

– Le maire dit qu’il peut faire 60/40, 70/30 ou 80/20, mais il ne dit pas quel nombre correspond à quelle valeur…

– La révision de la carte scolaire n’est pas une solution si les écoles ne sont pas agrandies. Cela ne fait que déplacer le problème. Les projets d’agrandissement de Jean-Marc DEFRÉMONT coûtaient 5 millions € pour 10 classes ; pas 10 ou 15 millions €. C’est au niveau de Châteaubriand qu’il y aurait besoin d’agrandir l’école…

– Comment 90 % de la zone UG pourra-t-elle être transformée en zone UH, alors déjà qu’une procédure de modification ne permet pas une telle transformation, et ensuite qu’il n’y aura jamais la place de le faire, en tant que la zone UG est déjà urbanisée de moitié, sauf à mettre des immeubles en UH ?



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