Sur l’hypocrisie des journées de la mobilité dans les collectivités locales

Ces samedi 24 et dimanche 25 septembre 2022 avaient lieu les Journées de la mobilité à Savigny-sur-Orge (Essonne).

Alors déjà, TEILLET s’est fait plein d’ennemis chez les cathos à avoir bloqué la place du 19 mars 1962, le jour du lancement de la fête des 90 ans de la paroisse.

Et puis aussi chez les cyclistes, parce qu’il a fallu qu’il favorise l’association des cyclistes, plutôt de droite, et qu’il n’invite pas l’association des cyclistes, plutôt de gauche.

Mais le fond du problème n’est pas réellement là.

Je trouve toujours absurde ces longues journées de communication politique pendant lesquelles on prétend que Savigny est une ville cyclable, uniquement parce qu’on a créé, pour l’occasion, les conditions d’un bien-rouler ou d’un rouler-facile.

Mais enlevez les barrières, la Police municipale, l’atelier qui répare les vélos en bout de chaîne, et dites-moi si Savigny est toujours une ville cyclable, les 364 autres jours de l’année…

Ma réponse est non.

Et je déplore l’hypocrisie municipale, qui était déjà sous DEFRÉMONT, mais qui se poursuit sous TEILLET, qui consiste à prétendre le contraire, parce qu’il y a eu une journée dans l’année, avec débauche de moyens, et accessoirement la majorité municipale au grand complet, pour être vue de chaque participant…

Alors à quand rien que des simples bandes cyclables à Savigny ? Il y a en plus un manque de cohérence patent dans l’action de la municipalité, qui ne trompe personne, à part celui qui veut être trompé.

Mais rappelez-vous de toute façon que le grand plan de circulation ne doit voir le jour qu’à la veille des prochaines élections municipales, histoire que TEILLET ait quelque chose à mettre dans son bilan !