Invention d’un porte-seringue pour extraire une 7e dose de vaccin Pfizer : qui veut parier que cela ne sera jamais démocratisé ?

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Une entreprise française vient d’inventer un porte-seringue qui permet d’extraire une 7e dose du flacon Pfizer. Mais quand je vois déjà le scandale qu’a fait Pfizer lorsque l’Agence européenne du médicament a autorisé qu’on extrait une 6e dose de leurs flacons, je pense qu’ils ne laisseront jamais tirer une 7e dose, sauf à réduire leurs livraisons…

Alors je passe sur tous les problèmes rencontrés par la France pour commencer à vacciner, parce qu’il n’y avait pas les seringues adaptées, ni les pousses-seringues qui allaient avec ; parce qu’il n’y avait pas le logiciel pour suivre la répartition des vaccins et enfin sur les super-congélateurs qui ont été commandés trop tard (c’est pas comme si on avait su depuis fin octobre que nous en aurions besoin !) pour finalement qu’on nous dise qu’ils peuvent être conservés à – 20°.

Je passe sur l’opprobre jetée sur l’hôpital de Bayeux parce qu’ils mélangeaient leurs fins de flacons pour en tirer une 7e dose (a priori, s’il s’agissait des mêmes lots de productions, je ne vois pas où il pouvait y avoir un problème).

Je passe enfin sur la manière dont se sont déroulées les négociations avec Pfizer, qui en plus d’avoir fait inscrire dans leurs contrats que s’il y avait un problème avec le vaccin, ce serait forcément la faute des états qui n’auraient pas respecté la chaine du froid, avait commencé par négocier un nombre de flacons de 5 doses, puis voyant qu’on pouvait en tirer 6 voire 7, a finalement décidé, par le jeu des contrats, que le prix dépendrait du nombre de dose extraite, et qui donc, alors qu’ils partaient pour concevoir X flacons de 5 doses (qui en contenaient donc en fait 7) ont décidé volontairement de réduire leur nombre de flacons produits pour arriver aux mêmes résultats en doses. C’est à la limite criminel !!!


Cette crise sanitaire nous aura bien démontré, si nous en doutions encore, que les laboratoires sont corrompues et uniquement intéressés par l’argent.

Si les politiques avaient été courageux, ils auraient, comme ils y sont autorisés, fait tomber de suite les brevets du vaccin dans le domaine public.

Et ils auraient crées des laboratoires publics pour fabriquer ce vaccin à des coûts raisonnables et sans enrichir le lobby pharmaco-industriel.

Vous remarquerez que la crise avançant, personne ne prévoit de remettre ce système de fonctionnement dans lequel les citoyens sont à la merci des intérêts financiers de groupes de santé, qui sont en fait des groupes financiers.

Voilà qui n’est pas pour ramener la confiance dans l’action publique…



2 commentaires

  1. Ben pendant l’occupation, tu avais bien des commerçants BOF qui coupaient le lait avec de la flotte (Roger Hannin joue un rôle de genre de parfaite crevure dans le feuilleton « Au bon beurre »)
    Plus actuel, bon nombre de dealers coupent la came avec du n’importe quoi, plâtre, brique pilée, farines etc ..
    Alors si le big pharma s’y met …

    1. Ils n’ont même pas besoin de cela ; c’est juste un modèle de flacon, plus ou moins ergonomique.

      Depuis combien de temps mangeons-nous des yaourts ? Depuis combien de temps les laitiers font-ils des pots qui font qu’il en reste toujours au fond ? Si nous voulions, cette problématique serait résolue depuis bien longtemps.

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