Attentats du 13 novembre 2015 : la suprême indécence de la récupération d’Éric MEHLHORN

Je pourrais longuement dénoncer l’hypocrisie de MEHLHORN qui vante une jeunesse libre et tolérante, trop incapable de comprendre que cette liberté et cette tolérance s’acquièrent à la crèche familiale, à la MJC, à la Savinière et aux Sports vacances…

Des paroles nécessairement en l’air, car s’il était sincère, alors il s’interrogerait de savoir pourquoi un jeune homme de 28 ans (oui, je parle de moi)a claqué 40 000 euros en six ans pour dénoncer sa politique et ses abus. Je ne dois pas appartenir à cette jeunesse qu’il définit.

Le mec qui me décrit à tous ses amis comme un « petit con », et maintenant son argument, depuis qu’on a dû lui dire, c’est de m’accuser d’être rentier. En attendant, moi, je n’ai pas pris 1 million € d’argent public d’indemnités depuis 2001 pour ne rien foutre de mes mandats.

Mais je veux juste attirer votre attention sur le fait que MEHLHORN pense tellement à Renaud qu’il l’écrit Renault.

Et il relaie en plus un visuel qui l’écrit correctement, donc qu’il n’a même pas cherché à le retrouver dans la liste…

Putain, mais t’as crû que c’était une voiture ? T’étais aux obsèques ! T’as rencontré la famille ! Tu t’es exprimé dans le Parisien. Et tu ne connais même pas son prénom !

Alors, comme l’a dit le général GEORGELIN au sujet de l’architecte de Notre-Dame, qu’il ferme sa gueule.

Non, il ne pensait pas à Renaud. Il pensait juste à faire de la récupération, sur fond de communication électorale.

Et on rappellera juste que MEHLHORN a refusé la proposition des élus du Rassemblement national de bâtir un monument en hommage aux victimes du terrorisme islamiste, parce que ce n’est pas l’islamisme qui a tué Renaud. MEHLHORN est donc en plus un négationniste !

En ce 13 novembre, j’ai bien sûr pensé à la famille LE GUEN, et à mes amis anciennement saviniens Laura et Julien, qui étaient avec Renaud au Bataclan, et qui ont survécu. Je pense aussi à la famille BARREAU, à Michel, le père de Guillaume, qui était Savinien jusqu’à l’année dernière, et puis à la famille OUZOUNIAN, à Éric qui y était aussi, le père de Lola, qui était mon prof de journalisme.