Hommage à Lucie CARLIER, une grande dame de Savigny

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Lucie a été rappelée à Dieu à l’âge de 98 ans.

Ses obsèques auront lieu ce mercredi 21 décembre 2022 à 11 heures 00 en l’église saint-Martin.

Si vous pouvez retrouver son portrait dans le journal du secteur pastoral, édition de janvier 2022, que j’ai copié en bas d’article, je voudrais plutôt vous partager ce que j’ai vécu avec elle personnellement.


C’est par son mari, Louis, que j’avais d’abord fait la connaissance de Lucie, il y a maintenant 17 ans.

Louis était un spécialiste de la liturgie, qui a formé de nombreux prêtres. Il avait été le premier laïc du diocèse à être nommé cérémoniaire pontifical de l’évêque, et l’Essonne lui doit beaucoup pour la mise en place des équipes Espérance, qui accompagnent les familles en deuil. Il avait travaillé l’histoire de l’église saint-Martin, et il m’a laissé toutes ses archives, ce dont je suis très honoré.


Hyper-engagés dans l’Église, Lucie et Louis formaient un de ces couples modèles, qui parvenaient à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie d’Église ; avec des enfants, aujourd’hui pour la grande majorité toujours très engagés dans l’Église.

Et si aujourd’hui je vouvoie toujours les enfants, je me rappelle, assez rapidement, Lucie et Louis, m’avoir demandé de les tutoyer. Avec eux, la relation était simple et fraternelle. Plusieurs fois, ils m’avaient invité à prendre l’apéritif, chez eux, rue de l’égalité. Ils vous mettaient facilement à l’aise.


Je garde aussi l’image de Lucie comme celle d’une battante.

Qui vous répondait toujours que ça allait, quand vous l’interrogiez, puisqu’elle était là.

Lorsqu’elle a eu des premières difficultés pour se déplacer, elle a pris des bâtons de marche nordique, et elle a continué à marcher (et même à jouer au foot avec son arrière-petite-fille).

Et ces dernières années, même en fauteuil, elle continuait de venir à la messe, gardant ainsi le lien avec l’assemblée.

Merci aussi à ses enfants d’avoir permis cela.


Pilier de l’église saint-Martin, elle en était aujourd’hui la doyenne ; oserais-je écrire comme la « grand-mère » de notre paroisse, tant elle était bienveillante.

Arrivée de Versailles en 1949, c’est une mémoire locale qui s’éteint.

Mais ce sont aussi les fruits d’une action, et des souvenirs partagés, qui eux, resteront.




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