Entre malhonnêteté intellectuelle et indécente récupération : l’odieux communiqué de presse de Jean-Marc DEFRÉMONT sur le policier renversé à Savigny-sur-Orge

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Je passe rapidement sur le criminel qui devient simplement un « chauffard », typique de la novlangue gauchiste, l’évènement qui est délocalisé rue de la République alors qu’il a eu lieu avenue de la Résistance et enfin l’écriture inclusive et les défauts de ponctuation.

Ce communiqué est vite écrit et mal écrit.


MAIS QUEL EST LE PUTAIN DE RAPPORT ENTRE CE QUI EST ARRIVÉ ET LA PRÉSENCE DE LA POLICE DE PROXIMITÉ ?

Autrement le fait que DEFRÉMONT, pour exister, a besoin de taper sur SARKOZY, comme il a eu besoin de taper sur SPICHER et MEHLHORN par rapport au T12.

Ce mec n’a vraiment pas la victoire facile qu’il se croît obligé de rappeler que ses prédécesseurs étaient nuls, certainement pour masquer que son bilan des cent premiers jours est quasi-nul.


Je commencerai, comme dans mon précédent article, par écrire qu’on ne peut pas comparer les attaques préméditées à Herblay et à Champigny avec ce qui s’est passé à Savigny.

Il n’y avait pas de plan, il n’y avait pas de projet de s’en prendre à des policiers.

En quoi cet accident (dans le sens étymologique latin d’un évènement dû au hasard) nous alerte-t-il sur les questions de sécurité ?

En quoi nous interroge-t-il sur les réponses ?

En quoi plus de moyens pour la Police aurait empêché cet accident ?

En quoi l’absence ou le manque de policiers incite-t-il à la transgression ?

Puis vient le couplet où on suce les syndicats de police, qui disent aussi de grosses conneries, et il faut observer les différences de discours entre le syndicats de commissaires et le syndicat qui défend la base ; juste pour dire que MACRON, qui ne fait que continuer la politique de HOLLANDE, de l’ancien parti de DEFRÉMONT, est méchant, avec toujours aucun rapport avec l’événement qui est arrivé.


Le criminel, qui est recherché pour tentative de meurtre et délit de fuite, aurait un casier judiciaire relativement fourni.

Entre nous, les casiers judiciaires sont des blagues. Le mien (bulletin n°1) était officiellement toujours vierge au 02/06/20 alors que nous savons que c’est pas le cas et qu’il est censé porter une condamnation jusqu’au 03/06/22. Ils empêchent surtout une personne qui a payé sa peine en faisant de la prison ou en réglant une amende à se réinsérer, puisque les personnes sont encore poursuivies pour 5 à 40 ans pour ce qu’elles ont fait, ceteris paribus sic stantibus.

Je ne sais pas si cet homme a fait de la prison, auquel cas cela ne semble pas l’avoir remis dans le droit chemin.

Tout ce que j’en pense, c’est qu’il en est à un stade de sa vie où il n’en a plus rien à foutre de voir la police, laquelle ne l’empêche aucunement de continuer ses exactions.

Maintenant, plus de police ou une justice plus forte auraient-ils pu l’empêcher d’avoir la vie qu’il a eu ? Je ne pense pas. C’est très mignon de vouloir avoir une police qui fait de la prévention, mais quand les structures économiques et sociales ont fait le job, particulièrement les parents et l’école, alors on ne sombre pas dans la criminalité, laquelle peut encore être une voie librement choisie ou la conséquence d’une maladie psychologique.


Bref, c’est bien gentil de critiquer la réforme des commissariats.

Et de le faire quatorze mois après mes premiers articles ; quatorze mois pendant lesquels on n’a pas trop entendu DEFRÉMONT, lequel, pas plus que ses colistiers, n’ont signé ma pétition contre cette réforme.

Extrait de la page 4 de mon deuxième journal de campagne – octobre 2019

C’est soi disant eux la liste citoyenne, mais leur citoyenneté s’arrête là où commence celle des gens de droite. Moi, j’ai eu des gens de gauche sur ma liste bien que de droite. Eux n’ont eu que de la gauche et ils se revendiquent citoyens, mais ils n’avaient rien à foutre de la sécurité de la cité, telle que je la concevais, quoique là encore, ils viennent me donner raison trop tard, comme sur la commission de contrôle financier. Cela va devenir un habitude !


Pauvre DEFRÉMONT qui est contre la police municipale mais qui a dû recruter un agent supplémentaire de police municipale ! Il va falloir le plaindre.

Pauvre homme, qui dans un discours de gauche, est complètement dans le déni et ne veut pas voir que la police n’est pas tant dépassée parce qu’elle est moins nombreuse par rapport à un nombre de faits, que parce que la délinquance et la criminalité augmentent.

ET PUTAIN, si c’est juste proportionnel à l’augmentation de la population, cela veut dire qu’on est sacrément nombreux à Savigny !

Encore une fois, prenez les chiffres et interrogez-vous doublement ! Car avec moins de policiers, et les stats sont établies par rapport à ce qui donne lieu à PV, on a plus d’affaires en nombre.


Les troubles à l’ordre public augmentent partout, mais pas qu’à Savigny, et globalement depuis la fin des Trente glorieuses.

Pour autant, ce n’est plus l’anarchie ni le niveau de violences qui a pu exister dans certaines rues et dans certains quartiers jusqu’à ce qu’on fasse le ménage lors de la première guerre mondiale.

La réforme des commissariats pose de nombreuses questions et de nombreux problèmes.

Mais elle ne change rien à ce qui est arrivé à ce policier renversé.

Que la BAC vienne de Savigny ou de Juvisy n’en aurait pas changé l’issue, circonstance exclue du facteur hasard (un policier à un moment qui empêche une fuite provoquée par l’arrivée de cette même police).


J’en termine avec cet odieux couplet qui compare l’économie aux services publics, avec cette sournoise idée qu’une police de proximité (qui là aussi n’est finalement plus si différente de nos polices municipales actuelles) aurait empêché ce qui est arrivé.

Un criminel déterminé n’a rien à foutre de la puissance publique. S’il veut casser ou tuer du flic, il le fera que vous ayez 3 commissariats pour 50 000 habitants chacun ou 1 grand pour 150 000.

DEFRÉMONT se trompe de débat, se trompe de questions, se trompe de solutions.

Il palabre pour parler, feindre un soutien qu’il ne manifeste pas le reste du temps, jouer la carte de l’émotion parce qu’elle est populaire quoique irresponsable et surtout verser son fiel sur la droite et sur MACRON.


Moi, je me rappelle de Jean-Marc me disant qu’il ne voulait pas contester les actes administratifs illégaux de MEHLHORN devant la Justice parce qu’ils sont politiques.

Je vois donc quelqu’un qui ne croît pas dans la réponse pénale, et plus largement dans la Justice, et qui s’étonne que les autres n’aient pas plus confiance que lui.

Le développement de la délinquance et de la criminalité, c’est aussi la conséquence de la lâcheté de nos politiques qui ne croient plus dans la République et ont renoncé à l’imposer dans tous les secteurs de la société.

Cette intervention est proprement indécente car à nouveau, « Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. »




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