À Savigny-sur-Orge (Essonne), le maire est en boucle parce quand il est a été élu, askip (à ce qu’il paraît) les policiers municipaux avaient des gilets pare-balles périmés et des pistolets rouillés. Imaginez la scène.
Or, depuis le début du mois de février 2025, vous avez eu :
– à la gare d’Austerlitz, un agent de la sûreté ferroviaire qui sort son arme, pour neutraliser le déséquilibré, et tire sur un passant, « par ricochet » ;
– à Mulhouse, un homme qui s’interpose alors que et parce que les policiers étaient pris pour cible, et qui se fait assassiner (à leur place).
Il est à préciser que les policiers n’ont alors pas tiré par peur de commettre un « tir par ricochet ».
Alors, je ne dis pas qu’il ne faut pas armer les policiers, ni les protéger.
Même si dans le premier cas, ils n’auraient peut-être pas blessé le passant.
Mais enfin, cela n’empêche pas ce qui s’est passé dans le second cas…
Et finalement, à quoi bon des armes si, d’une part, ils ne savent pas s’en servir, et c’est vrai qu’avec deux séances de cinquante cartouches par an, tu ne vas pas loin, et d’autre part, qu’ils ne s’en servent finalement pas, par peur de mal s’en servir ?
Et que c’est un citoyen qui, sans protection, se montre plus courageux que les policiers protégés, mais se fait tuer parce qu’il n’est pas armé ni protégé ?
Tout le problème est que l’équipement des policiers municipaux est surtout pensé pour les transformer en auxiliaires de la police nationale.
Alors que ce n’est pas le rôle d’une police municipale, qui est là pour faire appliquer les arrêtés du maire, même si beaucoup de policiers municipaux voudraient jouer des rôles de policiers nationaux.
Je pose tous ces éléments dans le débat, et puis, je m’en vais.

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