À Savigny-sur-Orge, les élus du Conseil municipal ont désigné un référent déontologue qui est une personne chargée de les aider à prévenir tout conflit d’intérêts.
Et comme vous me connaissez toujours sur la ligne de la frontière, ce qui est mieux que la ligne de cocaïne, j’ai déjà demandé à voir quatre fois le déontologue.
Oh, vous savez, je vais déjà bien voir un prêtre catholique pour me réconcilier avec Dieu de tous mes nombreux péchés,
et aussi Lui filer mes meilleures recettes de sauces pour accompagner mes festins cannibales d’élus vivisequés !
Non, je déconne, car je suis bien incapable de monter une sauce. Pour le reste, je n’écris pas ! ¯\_(ツ)_/¯
Bref, j’ai envoyé des courriels, des courriers, un recommandé (enfin, si la Ville l’a envoyé pour moi. Comme elle affranchit déjà le courrier privé de TEILLET, il n’y a pas de raison qu’elle n’affranchisse pas mes courriers d’élus).
J’ai même eu un homme au téléphone, en appelant à son cabinet, que cela pourrait bien être lui (?).
Et malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à gagner le privilège d’asseoir mon municipal séant dans son beau cabinet du 16e.
Pas même une belle visio pour me permettre d’admirer tous les beaux livres de sa bibliothèque derrière lui…
¯\_(ツ)_/¯
Tu ne te fous pas déontologue si tu n’en as rien à foutre.
Je trouve inadmissible de se proposer puis de ne pas tenir son rôle, juste pour en tirer un titre et des honneurs.
Faut bien dire qu’en réalité, jamais personne ne demande à te voir… ¯\_(ツ)_/¯
Du coup, je l’ai signalé à l’Association des maires de France, au bâtonnier de Paris et au président du Conseil national des barreaux (CNB) pour qu’on le sorte, et qu’on le remplace par une personne intéressée.
Et le secrétaire général du CNB me répond qu’il ne peut rien faire, et d’écrire au bâtonnier.
Sinon, ils sont toujours autant super malins au service juridique de la Commune.
C’est une litote.
Au conseil municipal de jeudi prochain, nous allons modifier la délibération d’habilitation du déontologue.
En cause, une erreur que je leur avais pourtant signalée, deux fois (!) – cf les extraits du PV en bas d’article.
Mais visiblement, c’était trop dur pour Sandra ALVES, directrice des affaires juridiques, d’ouvrir le code pour lire 4 articles #feignantasse (oui, je cherchais quelque chose d’un peu original) ¯\_(ツ)_/¯
Soi disant en plus qu’ils avaient copié/collé la délibération directement du site de l’Association des maires de France.
Or, vu qu’ils n’y arrivent pas avec les copier-collers de ma tribune dans le magazine, il aurait été étonnant qu’ils y arrivent plus avec ce document.
Sauf qu’à présent, ils ne veulent pas remplacer la délibération, mais juste la modifier.
Or, dans mon recours, je demande l’annulation pour un deuxième motif, qu’ils n’ont pas pris en compte.
Résultat des courses de ces petits génies : si la délibération est annulée, leur modification tombera aussi.
Et donc, on votera une troisième fois !
Uniquement parce qu’on se paie à Savigny une directrice des affaires juridiques qui n’est pas fichue de faire leur travail pour lequel elle est payée, et qui n’est de toute façon pas aidée par une mentalité pro-active.
Oh, tiens, exactement le même état d’esprit que le déontologue… Si jamais, un jour, elle envisage une reconversion. Mdr. ¯\_(ツ)_/¯




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