La politique américaine est éminemment plus dure que la politique française.
Nous, en 2027, allons refaire avec LE PEN et MÉLENCHON qui perdent depuis 2012 (et en 2026, à Savigny, avec VAGNEUX qui perd depuis 2014),
Alors qu’aux États-Unis, un perdant ne revient pas.
Mais un perdant doit s’entendre comme celui qui se prend une grosse raclée.
NIXON a pu revenir en 1968 après sa défaite de justesse face à KENNEDY en 1960.
TRUMP a pu revenir en 2024 après sa défaite pour 32 400 voix en 2020.
Kamala, elle, ne reviendra pas, pour les trois raisons suivantes.
1) Kamala s’est pris une trop grosse raclée face à TRUMP.
BIDEN, je commence à devenir complotiste et à en douter, avait obtenu 81 millions de voix en 2020.
Elle n’en obtient que 68 millions en 2024 (résultats provisoires).
Elle ne gagne dans aucun des sept états pivots.
Elle perd 5 points dans des états acquis aux démocrates.
De plus, TRUMP est tellement une caricature que personne ne pouvait perdre face à lui…
Et elle connaissait ce qui était arrivé à CLINTON en 2016, donc elle n’avait aucune excuse… Pas de surprise possible sur un vote ouvrier à courtiser.
Probablement aurait-il fallu faire une campagne tournée sur l’économie et la sécurité ?
Ajoutons encore que son bilan de vice-présidente est désastreux car elle a raté le seul dossier qui lui avait été confié, à savoir l’immigration.
Et qu’elle n’a pas été aidée, puisque le bilan économique de BIDEN n’est pas très bon ; en tout cas, qu’il y a une forte inflation ressentie et que les inégalités de richesses se sont toujours plus creusées.
2) Kamala n’a pas de soutien au parti démocrate.
Preuve en est qu’en 2019, elle se retire avant le début de la primaire qu’elle n’est pas capable de mener.
Elle a été choisie candidate à la présidentielle par défaut parce qu’il n’y avait personne, et pas le temps de réorganiser une vraie primaire, mais elle n’a pas de soutien attachés à sa personne.
Elle a surtout été choisie pour faire un coup médiatique : femme, jeune et racisée.
Le parti démocrate a pourtant plutôt joué le jeu de la soutenir ; toutes les tendances, y compris la socialiste de Bernie SANDERS.
Mais cela n’a pas suffi.
Probablement aurait-il fallu un homme blanc pour aller sur le terrain de TRUMP ?
3) Kamala n’est pas si représentative qu’on se plaît à la décrire.
Les woke ne l’apprécient pas car elle incarne une sorte de « négresse de maison ».
Parce que lorsqu’elle était procureure générale de Californie, elle n’a pas suffisamment condamné les policiers blancs qui ont tué des jeunes noirs ; parce que son Gouvernement a trop soutenu Israël et pas assez la Palestine.
Ensuite, parce que métisse, ce qui fâche les supremacistes noirs qui ne se reconnaissent pas en elle, comme ils ne se reconnaissaient pas en OBAMA (mais c’était un homme).
Pire encore, parce que ses ancêtres Jamaïcains, qui étaient probablement aussi esclaves, n’étaient pas esclaves sur le territoire américain. Pour nous, c’est débile. Pour eux, c’est important.
Pour l’ensemble de ces raisons, je pense que la carrière politique de Kamala est finie.
Laquelle n’est d’ailleurs jamais allée très loin. Elle était devenue vice-présidente sur un coup de chance, pour faire un coup médiatique, et être l’anti-BIDEN dans le ticket démocrate de 2020 (femme, jeune, racisée et de la côte Ouest, du grand état de Californie).
Le pire étant qu’en tant que présidente du Sénat américain, sa dernière intervention publique sera pour certifier la victoire de TRUMP… #Thuglife

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