Dans mon cas, je lance des lames de scalpel, genre comme dans Assassin’s Creed ; rapport à la vivisection.
La scène se passe lors de l’audience du jeudi 17 octobre 2024, au TJ de Paris, au moment de l’instruction d’audience.
En toute dernière question, l’avocat du maire me dit : « Est-ce que vous insultez aussi les agents ? Par exemple, vous avez traité Mme ALVES d’abrutie ».
J’ai vu la balle filer devant moi, et traverser toute la salle d’audience.
C’était complètement gratuit (et méchant) !
De mon côté, je pratique la défense classique : « Keeeuwa ? Je ne croaaa vraiment jamais avoir écrit cela. Ce n’est pas dans vos pièces. Je ne suis pas jugé de cela ici. Si c’était vrai, la protection fonctionnelle aurait été demandée et j’aurais certainement à en répondre devant une juridiction. »
Je n’allais en effet pas dire : « Keeeuwa ? Moâ, petit être si pur, de sang et de sperme ? Pouvoir écrire chose pareille ? Mais vous m’insultez Maître ? Comment osez-vous ? Sortez les épées ! Je ne me laisserai pas bafouer de la sorte sans réagir. En garde ! »
Je n’étais pas tellement plus en position de clamer : « Mais qui dit cela ? Dénoncez-le, Maître ! Sur-le-champ ! Infamie. Indignité. L’honneur d’une dame est en jeu. Qui m’accompagnera pour venger pareil affront ? »
Honnêtement, cela ne me disait rien.
J’ai quand même écrit beaucoup de choses à propos de Mme ALVES, pas toujours très heureuses.
La fichtre vérité est que je n’en savais absolument rien, parce que je ne connais pas mes 5 000 articles par cœur.
Je reconnais que je devrais…
Mais du coup, je suis quand même pris d’un doute ;
entre modéré et raisonnable.
Et une fois sorti de l’audience, j’ai vérifié dans les archives de mon site internet (et sur Google).
ET
IL SE TROUVE
QUE…
Je n’ai pas écrit que « Madame ALVES est une abrutie ».
Ou même un truc approchant du genre.
Fin de l’histoire.

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