Bon, on s’habille comment pour le downfall (la chute) de REDA ?
J’étais le premier à m’enregistrer, et il n’y avait encore personne derrière moi.
Un ami m’a conseillé de souder la porte en partant !
Ils étaient 4 agents à la Préfecture, dont 2 qui venaient se former pour l’enregistrement des déclarations.
J’ai donc été leur cobaye ! Et quel cobaye ! Mais un mauvais cobaye…
Car j’avais tout bien préparé et qu’il ne me manquait rien !
La moitié des formulaires avait changé durant la nuit.
Il a fallu les refaire.
Nouveauté : les circulaires et les bulletins de vote ne sont plus payés à part, par le candidat, mais par le compte de campagne !
Sinon, c’était amusant, parce qu’on se déteste tous.
Et donc, de façade : ah oui, vous allez bien, le petit dernier, et votre imprimeur a du papier ?
Alors que derrière, nous ne devions pas en penser moins.
En sortant, je tombe face-à-face avec la directrice des relations avec les collectivités locales.
On a été obligé de se dire bonjour.
Mais là encore, qu’est-ce qu’on s’envoie dans la gueule par recours interposés ?
Oui, parce que nous sommes lâches, et que les propos devant les tribunaux ne donnent pas lieu à diffamation.
À la fin, je leur ai demandé comment on faisait si les élections étaient annulées.
Il y a deux recours au Conseil constitutionnel.
Le premier, de l’ADELICO, est foireux sur son premier moyen.
Le deuxième échouera aussi.
Mais ils sont intéressants car ils montrent qu’il n’y a pas 20 jours, mais 19, entre le décret et les élections pour celles qui se passent en Outre-Mer.
Plus un contre la décision de MACRON de geler les listes électorales.
C’est dégueulasse pour les jeunes majeurs qui avaient 18 ans entre le 10 juin et le 29 juin, alors qu’ils peuvent normalement voter de droit.
Mais comme MACRON se doute qu’ils voteront BARDELLA ou Front populaire, et pas ATTAL, l’arme anti-BARDELLA.
Mais ça, mon pote, fallait pas faire une réforme des retraites, avec un conseil d’orientation qui te disait que le système est excédentaire.
Puis tu places un autre président, et le système est tellement déficitaire qu’il faut déjà refaire une deuxième réforme.
Voilà, sinon, c’est parti !




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