Nasser DEMIATI est directeur général adjoint des services de la commune de Savigny-sur-Orge (Essonne), chargé des services à la population.
Mais l’ancien enseignant en sociologie à l’université, spécialisé dans les questions d’éducation, est aussi et surtout lui-même un formidable objet d’étude sociologique, de comment l’idéologie et la soumission (aussi appelée « servitude volontaire » par LA BOÉTIE) parviennent à transformer et à réduire un homme, et finalement à lui faire oublier toute son éducation et sa civilisation.
Au travers du cas DEMIATI, la vraie question qu’il nous pose, c’est finalement pourquoi embaucher et rémunérer chèrement des personnes avec un certain bagage intellectuel, quand tu aurais exactement le même résultat, avec le premier connard venu, qui fera tout ce qu’on lui dit de faire, parce qu’il obéit stupidement aux ordres.
Au mois de mars 2024, je suis allé passer quelques jours en retraite spirituelle à l’abbaye de La-Pierre-qui-Vire, et l’un des moines m’a demandé quels étaient mes maîtres philosophiques.
J’ai réfléchi pendant une minute, et j’ai donné plusieurs noms, même si le premier qui m’est venu est celui de Hannah ARENDT (et en 2, c’est John LOCKE ; j’ai aussi cité Thomas HOBBES et Thomas MORE).
ARENDT a théorisé le concept de la « banalité du mal » à partir de l’observation des dignitaires nazis, qui de loin, semblaient super intelligents pour avoir machiné des plans et mis l’Europe à leurs pieds en 1942, et puis qui, au procès de Nuremberg, et encore après avec EICHMANN, se sont juste révélés être des petits fonctionnaires de merde, relativement très cons, qui se sont juste enflammés, par un effet d’entraînement mutuel, à qui pourrait dire ou faire la plus grosse connerie. Bref, juste des mecs banals qui avaient mis de côté tout leur « surmoi ». Faire le mal ne nécessite pas une intelligence supérieure ; c’est à la portée du premier venu, quelle que soit l’image d’intelligence qu’il renvoie, avérée ou usurpée.
Nasser DEMIATI a 52 ans, il a un DEA de sciences sociales. Il a un Master 2 de gestion publique. Il a été chargé d’enseignement à l’université. Il a écrit des livres. Il a « mené un travail doctoral sur les pratiques clientélaires dans les quartiers populaires. »
De prime abord, son parcours nous dit qu’il n’est pas con.
Et parce que c’est pas un con, alors je pense qu’il est capable de rédiger un compte-rendu de commission municipale (?).
Maintenant, je vais oublier la sociologie, qui est un terme très pédant.
Ou plutôt je vais faire œuvre d’une sociologie, qui n’en a pas le nom, et vous citer une référence de la culture populaire (SpiderMan 3, celui de 2007).
C’est l’oncle Ben, dans l’une de ses innombrables morts, qui essaie de dissuader l’Homme-sable de lui voler sa voiture, et qui lui dit :
« Quelle que soit la situation à affronter, quelle que soit la bataille qui fera nos jours, nous avons toujours le choix. Ce sont nos choix qui déterminent qui nous sommes, et nous pouvons toujours choisir le bien. »
Moi, j’aime bien cette phrase, parce que je suis chrétien, donc que je crois dans la liberté que nous donne Dieu.
Mais aussi dans la survie de l’esprit après la mort, et que je pense que tous les actes que nous posons sur la Terre nous (pour)suivront dans l’après.
Et les agents municipaux de Savigny ne m’aiment pas, parce que je leur dis donc, que toutes les saloperies qu’ils me font, volontairement parce que ce n’est pas TEILLET qui va les menacer de vivisection s’ils ne le font pas, mais par contre pour faire plaisir à TEILLET, les poursuivront tout le reste de leur vie, et peut-être même après leur mort !
Observez maintenant cet extrait de procès-verbal rédigé par Nasser DEMIATI.
Que j’avais préalablement demandé de motiver pour servir en justice.
Pas de présentateur. Pas de commentaires. Pas de trace de mon vote.
Je redis que je crois que Nasser DEMIATI est capable de rédiger un procès-verbal de commission municipale : indiquer qui a présenté quel sujet, ce qu’il en a été dit et ce que j’ai voté ; à plus forte raison que je lui ai expressément demandé de le faire.
Après, si on examine mon comportement au regard des études sociologiques post-coloniales, je ne doute pas de trouver quelque woke pour nous expliquer qu’il ne fallait justement pas que M. DEMIATI fasse ce que je demandais, car je me trouvais alors en position d’expression raciste de mon privilège blanc, malmenant un racisé, que je considérerai nécessairement comme mon ADS, pour « arabe de service », un peu comme dans l’Algérie des années 20 (1920).
C’est cette même sociologie qui nous dit qu’une blanche ne peut pas refuser, même sous la contrainte, de faire une fellation à un noir, parce que c’est raciste ; et aussi que le viol d’une blanche par un racisé n’est pas un crime parce qu’un crime est commis contre un humain et que les blancs se sont historiquement placés hors-humanité. Ou encore qui sous-tend les thèses épigénétiques, selon lesquelles un descendant d’esclaves pendant dix générations reste marqué par le souvenir du poids des chaînes portées par ses ancêtres. Bref, les mêmes gens qui croient qu’on boit de l’eau aromatisé au caca de dinosaure, et qui font dire n’importe quoi à la sociologie !
Sur ce, moi, je réaffirme que je crois que Nasser DEMIATI est capable de rédiger correctement un procès-verbal de commission municipale, s’il souhaite s’en donner la peine.
Mais je crois aussi que Nasser DEMIATI s’en empêche aussi volontairement, parce que faiblesse et lâcheté, il préfère banalement faire le mal en obéissant aux consignes de ses supérieurs de falsifier les procès-verbaux.
Car pourquoi, de lui-même, montrerait-il son incapacité à rédiger un tel procès-verbal ? Qu’est-ce que cela lui apporte ? Qu’est-ce qu’il y gagne ? Ne possède-t-il pas cette volonté de bien faire son travail ; cette conscience qui lui permettrait d’en tirer une fierté ?
Jeudi dernier, la directrice des affaires juridiques me rappelait d’ailleurs qu’elle n’avait aucun pouvoir de décision. Elle ne sert à rien ; ce n’est qu’une basse exécutante… Une IA ferait même moins de conneries, parce qu’elle sait compter plus de 4 mois entre le 23 novembre et le 28 mars, ce que Sandra ALVES ne sait pas faire…
Si ce n’est d’ailleurs pas malheureux d’être directrice, et de ne décider de rien. #Miskina
Hâte de voir si elle me tiendra toujours le même discours quand elle se sera pris le mur du 122-4 (l’article 122-4 du code pénal qui dit que tu es personnellement responsable quand l’ordre de ta hiérarchie est illégal ; cinq années d’études de droit et la nana ne sait pas que faire des fausses procurations est illégal…)
Partant, où sont donc passés, chez M. DEMIATI, son éducation et sa civilisation, pour reprendre les termes de ses objets d’étude ?
Comment passe-t-on d’un modèle, dans lequel la vérité est érigée en valeur fondamentale, à faire une telle merde de compte-rendu, qui offre une vérité alternative (un mensonge) ?
Vraiment, il serait intéressant d’étudier l’objet sociologique DEMIATI à l’aune de la sociologie demiatienne.
Sur ce, qu’ils continuent tous leurs conneries, autant qu’ils sont, ils me font toujours gagner des الحَسَنَاتُ (ḥasanātes), et me rapprochent toujours plus de Dieu.
Tous ces petits « peinaj » (peine-à-jouir) qui ont visiblement mieux à foutre que le travail pour lequel on les paie, et qui choisissent volontairement de mal le faire, pour la seule jouissance d’emmerder VAGNEUX ; jouissance au demeurant probablement absente du reste de leur vie…


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