Moi, j’aime toujours bien les gens qui censurent l’expression de leurs oppositions dans le magazine municipal, leur interdisent de parler du mandat (annulé par le Tribunal administratif), créent des droits différenciés pour les élus de leurs oppositions (annulé par le Tribunal administratif), font voter consciemment que 41 + 19 = 59, ou qui font abusivement arrêter leurs opposants sur des délits imaginaires (de découpage de maire en apéricubes), et puis qui, tout fleur de nave, viennent te dire : « Ah mais moi, je comprends vraiment pas comment les gens des années 1930 ont pu être aussi cons et ne pas voir venir les signes précurseurs de la montée du nazisme » !
De nos jours, les djeuns, quand ils n’ont pas été friendzoné avant, sont en pré-couple (tu es en couple, mais tu ne dis pas que tu es en couple ; une sorte de sexfriend exclusif).
Eh bien, à relire Les Origines du totalitarisme, de Hannah ARENDT, je peux affirmer que Alexis TEILLET, par son comportement, est un pré-nazi ; et que quand au conseil municipal de Savigny, je suis tout seul à voter que 41 + 19 = 60, sur la mécanique, on n’est plus très loin du vote par acclamation des lois raciales de Nuremberg de 1935…
Sauf que dans le petit cerveau étriqué du maire de Savigny, un nazi est uniquement quelqu’un qui déporte des juifs (et pas des tziganes, ni des handicapés, ni des communistes, ni des homosexuels, ni des chrétiens…).
Et que donc si tu n’envisages pas de déporter des convois de juifs en train, alors tu n’es pas un nazi.
Autant vous écrire que c’est un petit peu plus compliqué.
Une bonne nouvelle quand même : comme Paris qui comptait 2,8 millions de résistants au soir du 25 août 1944, Alexis TEILLET, six mois après les faits, vient enfin de dire publiquement, que les attaques du 7 octobre 2023 en Israël revêtaient un caractère terroriste ! Il n’était que temps !
Je vais commenter le discours du maire du 8 mai 2024, en m’arrêtant sur les passages problématiques.
Monsieur le Député, cher Robin,
Mesdames et Messieurs les élus, chers collègues,
Messieurs les Représentants des services de sécurité, de secours et des armées, chers Lieutenants MATHEVEY et GERMAIN,
Messieurs les Représentants des anciens combattants,
Mesdames, Messieurs les Membres des représentants des associations patriotiques,
Mesdames, Messieurs les Porte-drapeaux,
chers membres du Conseil municipal des jeunes, chers collègues,
==> Ah bon, TEILLET est membre du CMJ ?
Mesdames, Messieurs, chères Saviniennes, chers Saviniens, chers amis,
Plus jamais cela ! Nous l’avons répété à l’envi en 1918. Des gueules cassées, des familles décimées, des orphelins par milliers. Le tableau était assez noir et tragique pour que les esprits soient marqués au plus profond de leur chair, et que les prémisses d’une pacification puisse émerger. Nous y avons crû.
==> Ah oui, tu y étais ? Comme si 100 % de la population française avait eu un avis unanime une fois sur quelque chose !
Les Années folles faites d’insouciance ont permis d’oublier, de retrouver un semblant d’un quotidien et d’imaginer les promesses d’un monde meilleur.
Un monde meilleur. Que pouvait-il être ? Avec quelles forces et alliances ? Avec quelles ambitions ? Et surtout, quelles limites ? Ce nouveau monde idéalisé devait être nourri de toutes les promesses de concorde, de paix et de sérénité. Des promesses que les Hommes pourraient faire mieux et faire autrement. Des promesses que la solution ne résidait pas uniquement dans un conflit armé. Des promesses qu’une harmonie entre les peuples et que des traités de paix préfiguraient la Société des nations, puis l’Organisation des nations unies, ou le futur de notre Europe. Des espoirs malheureusement vite balayés par le krach boursier, la crise financière de 1929, et la Grande dépression mondiale, terreau insoupçonné de la montée des nationalismes, des populismes, des extrêmes et du nazisme. Un cocktail assez détonnant où la misère humaine, la détresse sociale, l’embrigadement des jeunes, la propagande entretenue et la peur irrationnelle de l’autre ou de la différence, ont permis l’avènement d’un nouveau conflit mondial, dont personne n’aurait pu imaginer les conséquences désastreuses et le nombre de vies humaines qu’il aurait emporté.
==> Relire Mein Kampf (1923) ou Vers l’armée de métier de Charles DE GAULLE (1934)…
60 millions de morts, quasiment la totalité de la population française anéantie à la fin du XXe siècle,
==> Pas certain pour le parallèle…
rayée de la carte, pulvérisée par les atrocités nazies et les conflits sanglants internationaux, car les conflits, contrairement à la Première Guerre mondiale ne se sont pas réduits au continent européen.
==> Lawrence d’Arabie n’a pas fait la guerre en Arabie (Asie). Il n’y a pas eu de conflits en vue de s’emparer des colonies allemandes en Afrique et dans le Pacifique. Il n’y a pas eu de batailles navales dans les eaux du continent américain.¯\_(ツ)_/¯
Ils ont éclaté partout dans le monde, laissant les stigmates d’un découpage de frontières qui nous interrogent encore aujourd’hui et qui sont encore sources de conflits bien des années après 1945.
==> Honnêtement, pas sûr que les conflits de la Seconde guerre mondiale en soit la cause…
60 millions de morts, c’est le triomphe de la barbarie sur toute forme d’humanité. C’est le retour à la bestialité, l’état sauvage, l’état animal largement théorisé par Thomas HOBBES avec la maxime « L’Homme est un loup pour l’Homme ». Un état de nature à l’origine de tous les maux où les Hommes seraient livrés à l’empire de tous leurs désirs, même les plus fous et les plus odieux. L’invention de l’état, d’un ordre institutionnel, d’un idéal politique démocratique, et donc d’une forme de progrès civil, devait rompre avec l’animalité et la bestialité et la brutalité. C’est l’échec cuisant de l’entre-deux guerres : ne pas avoir su encourager les Hommes à s’organiser et à s’associer pour mettre un terme aux pensées radicales et extrêmes de l’époque, mais toujours actuelles et aux raccourcis intellectuels qui divisent au lieu de rassembler. Nous le savons pourtant, l’adhésion aux institutions constitue un rempart contre cette brutalité,
==> Par Alexis TEILLET, en ses œuvres ; lui qui a fraudé les règles de financement électoral, pour se faire élire maire.
ainsi que l’avènement des individus en tant que citoyens. Un état, qui pour Aristote, distingue l’Homme d’une manière spéciale, c’est qu‘il perçoit le bien et le mal, le juste et l’injuste et tous les sentiments du même ordre dont la communication fonde la famille et l’État. Qu’a-t-il pu arriver dès 1933 pour que les Hommes perdent si vite les notions profondes de liberté, d’égalité et de fraternité ? Comment avons-nous pu en arriver là ? Une guerre qui fut le théâtre de massacres d’innocents du simple fait de leur naissance, de leur religion ou de leur genre.
==> C’est gentil d’avoir pensé aux prisonniers politiques !
Un ostracisme irrationnel qui a laissé la France, l’Europe et le monde traumatisés pour des générations.
==> Ah oui, je vois bien combien TEILLET est traumatisé. C’est pour cela qu’il se comporte ainsi ! Que dès qu’il peut, il utilise son adminstration pour emmerder ses oppositions.
Les traces indélébiles d’un passé qui semble se réveiller depuis quelques mois. La montée des actes antisémites en est la triste preuve en France, ainsi que les attaques terroristes du Hamas à Gaza le 7 octobre. Une résurgence de haine que nous ne pouvons que condamner. Une banalisation de l’antisémitisme qui doit nous faire peur, nous interpeler et sonner l’heure du réveil.
Car en 1941, lorsque le génocide du peuple juif fut décidé,
==> Même si les premières sources historiques relatives à l’extermination par la « solution finale » remontent à l’automne 1941, on retient plutôt traditionnellement la date du 20 janvier 1942 et de la conférence de Wannsee. Ne pas oublier que la solution finale concernait aussi les tziganes et les personnes handicapées.
les nazis ne sont que bêtes cruelles et les renoncements de certains ont permis l’avènement d’une hydre vorace détruisant tout sur son passage, où tout a été cruauté, anéantissement et désespoir. Faire disparaître, annihiler une partie de la population, la réduire au silence et de façon systématique, voilà l’objectif qui était poursuivi. La découverte des camps de concentration et d’extermination à la Libération dépassait tout ce que l’Homme pouvait s’imaginer dans ses plus noirs retranchements, dans ses abysses les plus intimes baignées de terreur et de torpeur. Dès 1933, il aurait fallu s’émouvoir et refuser les premières lois raciales décrétées par l’Allemagne nazie et destinées à ôter au peuple juif toute personnalité juridique.
==> Les lois raciales datent de 1935. Et disons que quand tu arrives à faire adopter des lois écrites en deux jours, à un Parlement délocalisé, qui se réunit en même temps qu’un congrès du parti nazi, et qu’à la fin, on ne compte même pas les votes, mais qu’on retient le principe de l’acclamation, peut-être est-ce parce qu’il ne reste plus grand monde de l’assemblée élue en 1933, parce qu’on a achevé de faire fermer leur gueule aux opposants ? Et les lois raciales ne concernaient pas que les juifs !!!
Leurs biens sont confisqués. Des professions leur sont interdites. Les familles sont fichées et obligées de porter un insigne distinctif, l’étoile jaune. En quelques années, la population juive n’aura plus aucun droit. Au fil des ans, chaque nouvelle conquête territoriale de la Wehrmacht s’accompagne de mesures de confinement ou d’extermination. La Pologne, mise sous tutelle, voit la naissance des ghettos. La population juive y est parquée dans un monde clos, hermétique, et entouré d’une enceinte que les habitants ne sont autorisés à franchir uniquement que pour aller travailler. Le point culminant de cette politique raciale s’illustre par la solution finale, imaginée par HITLER, et mise en œuvre par ses plus fidèles alliés. Aucun retour en arrière imaginable. Aucune possibilité de fuite pour les innocents déportés.
==> Le drama face à la vérité historique. Il y en a eu. Trop peu, mais il y en a eu.
Aucune lueur d’espoir. 5 à 6 millions de juifs périront dans les camps de la mort. Plus de 70 % de la communauté juive vivant en Europe est condamnée.
==> 5 884 000 soit 64 % des juifs d’Europe.
Bełżec, Majdanek, Sobibór, Treblinka, Buchenwald, Mauthausen, Ravensbruck ou le tristement célèbre Auschwitz-Birkenau.
==> Vu comment TEILLET a prononcé ces noms, il n’en avait jamais entendu parler…
Ces noms gravent à jamais l’horreur nazie dans notre histoire contemporaine. Les charniers encore fumants découverts par les Américains
==> Et les Soviétiques
vont conduire les pays vainqueurs à définir une nouvelle notion de droit international, celle des crimes contre l’humanité. C’est en vertu de ces chefs d’accusation, et de ceux de crimes de guerre et de crimes contre la paix, que les responsables du régime nazi seront jugés en 45 et 46 à Nuremberg.
==> Pas tous…
Justice est faite pour les innocents.
Le 8 mai, lors de la capitulation sans conditions du Reich,
==> C’était le 7 mai…
Charles DE GAULLE annonce à la population française, à la fin de la guerre,
==> La guerre n’a que continué en Indochine jusqu’au 2 septembre 1945…
dans un discours radiodiffusé et conclu par une note d’espoir, celle de la préfiguration de la construction européenne. Il dit : « Honneur aux nations unies qui ont mêlé leur sang à notre sang, leur peine à notre peine, leur espérance à notre espérance, et qui aujourd’hui triomphent avec nous. »
Génération épargnée, celle de la construction européenne, nous n’avons pas connu la faim, l’exode ou la guerre. L’Europe nous a apporté sécurité, libre-échange, possibilité de voyager sans entrave et en toute liberté ou encore d’étudier à l’étranger. Une institution européenne qui a eu un rôle pacificateur indéniable. Une Europe, qui malgré ses contradictions, a permis des progrès économiques, sociaux et environnementaux non négligeables. Une Europe qui doit repenser et refonder son action, tout en permettant d’assurer à la France sa souveraineté alimentaire, numérique, sanitaire ou militaire. Une Europe qui doit relever bien des défis mais qui ne peut être le bouc émissaire de tous nos maux contemporains. Croire et s’inscrire dans un destin commun européen, c’est marcher dans les pas des visionnaires français, des pères fondateurs de l’Europe, des bâtisseurs de la construction européenne qu’étaient Jean MONNET et Robert SCHUMAN dans les années 50. Si le 8 mai, nous commémorons la victoire de 45 et la fin de la guerre, le lendemain, nous fêtons l’Europe, et la déclaration de Robert SCHUMAN, alors ministre des Affaires étrangères français. À quelques semaines d’un scrutin important, je ne pouvais pas mieux conclure ce discours en empruntant à ce dernier les mots suivants : « la paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. »
==> SCHUMAN n’a été ministre des Affaires étrangères qu’en 1948…
Sachons-nous en rappeler. Vive Savigny-sur-Orge. Vive la République et vive la France.
==> Il a manqué un « votez Valérie HAYER » à la fin…
Comment veux-tu faire quelque chose avec quelqu’un qui n’a aucune culture, qui ne connaît pas l’Histoire, et qui veut te raconter que les soldats de la Seconde guerre mondiale sont morts pour que Mme VAN DER LEYEN puisse tranquillement dealer par SMS les conditions dans lesquelles l’Union européenne achètera les vaccins de Pfizer (SMS malencontreusement effacés ; ou bien introuvables car disparus avec le coffre de BENALLA) ?
Vous me pardonnerez de penser que l’Union européenne d’aujourd’hui ne ressemble pas au projet des pères fondateurs de la CECA ; pas plus qu’à celui de DE GAULLE.
Et que plutôt de raconter des conneries pendant 9 minutes pour meubler, TEILLET ferait mieux de fermer sa gueule, pour beaucoup mieux, réinterroger ses propres pratiques démocratiques !

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