Dix-sept mots.
Dix-sept (17) mots qui viennent mettre fin à quatre-vingt-dix-neuf (99) jours d’exil forcé :
« Les pièces versées au dossier ne permettent de caractériser la nécessité d’ordonner une mesure de sûreté. »
Aïe !
Voilà qui est légèrement emmerdant pour TEILLET.
Car si, du point de vue de juges de la Cour d’appel, il n’y a déjà pas les pièces pour justifier un contrôle judiciaire, les juges du tribunal judiciaire (la juridiction de degré inférieur) ne vont plus vraiment pouvoir les désavouer, au titre de l’autorité de la chose jugée, et maintenant dire qu’il y aurait tellement plus les pièces pour qualifier un élément intentionnel du délit.
Donc en fait, au vu des pièces du dossier actuel, il n’y a pas de possibilité d’infraction de ma part, donc pas de possibilité de condamnation…
Bon bref, je pense que toute cette histoire devrait désormais se régler assez rapidement en mars.
Vous pouvez donc dire à TEILLET de sortir la moulaga en prévision de l’indemnisation pour dénonciation calomnieuse.
Très sérieusement, je pense aussi que les juges parisiens ont beaucoup apprécié le petit courrier de TEILLET à DARMANIN, un mois auparavant, pour lui demander ma démission d’office.
Il semblerait en tout cas que cela ait achevé de les convaincre que TEILLET fait vraiment feu de tout bois pour essayer de se débarrasser de moi. C’est le « quoi qu’il en coûte » macroniste ! TEILLET veut me détruire, quel qu’en soit le prix. Sauf c’est lui qui le paiera…
À plus forte raison que TEILLET, dans sa plainte, n’a jamais écrit qu’il pensait que j’allais personnellement le viviséquer, mais qu’il dit que ce serait le fait d’un de mes milliers de lecteurs…
Extraits de ma défense ; oui, j’ai écrit en rose.
Si je ne peux pas publier la plainte de TEILLET avant le 19 mars, je peux publier ma requête d’appel qui a été lue le 10 janvier, et qui reprend le seul paragraphe intéressant de sa plainte.
Sinon, c’est amusant parce que les juges d’appel ont vraiment repris toute ma défense.
« Par ailleurs, il ressort d’un procès-verbal établi le 23 octobre 2023 par le commissariat de police de Savigny-sur-Orge que M. VAGNEUX répond systématiquement à leurs convocations.
D’où il suit qu’une mesure de contrôle judiciaire apparaît disproportionnée et qu’il convient d’en ordonner la mainlevée. »
Sur ce, je vous laisse parce que j’ai plein de ménage à faire, plus une plainte à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et une demande de dépaysement judiciaire.
Mais 99 jours pour me dire qu’il n’y avait en fait absolument rien dans le dossier qui justifiait qu’on me tej de Savigny, autrement que de me permettre à des juges de faire du zèle pour améliorer leur notation, comment vous dire que je suis un petit peu revanchard ?
Par contre, est-il bien malin de ma part de l’illustrer avec ce montage autour du plus grand meurtrier de l’univers, qui n’a tué que deux milliards de personnes d’un coup en détruisant la planète Alderaan ?
Sauf que lui l’a fait avec une étoile noire.
Et que c’est autrement plus rapide qu’en jouant du scalpel !











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