Publié par Oh, un revenant en commission municipale !
Après huit absences consécutives, Alexis TEILLET a fait son grand retour, et il est toujours aussi…
Égal à lui-même. (Reconnaissez que vous avez crû que j’allais l’insulter. Et c’est vous qui l’avez pensé. Je vous en laisse donc l’entière responsabilité.)
- Je lui dis : la voiture de fonction n’a rien à faire devant chez vos parents. Il me dit en substance : « je me suis fait plaquer ». Miskine pour lui ; mais ce n’est pas secret puisque dans ses déclarations à la HATVP, deux mois avant, il y a une mention au niveau du conjoint et deux mois après, il n’y en a plus… Et puis surtout, cela ne justifie rien.
- Il me dit en substance : « les factures d’avocat s’amoncellent sur mon bureau. » Cela fait pourtant plus de trois mois que la Commune n’a produit aucun mémoire ! Ne serait-il pas en train de se faire enfiler par hasard ? Pour l’anecdote, on disait méchamment du maréchal LYAUTEY : « Il a des couilles au cul, mais ce ne sont pas toujours les siennes. »
- Jacques SÉNICOURT s’étonne d’une réponse reçue. TEILLET dit qu’il n’a jamais écrit cela. C’est donc bien que le maire signe les parapheurs sans lire les documents dedans… Cela explique beaucoup de choses…
- SCOOP : Alexis TEILLET n’a jamais cité personne à comparaître ! Il m’invitait aussi à réviser mon droit parce que le ministère public aurait le monopole des poursuites ; je vous prouve que non ce lundi !!! (Attention teaser)
Une commission par ailleurs bien affligeante pendant laquelle nous avons passé plus de temps à discuter d’un règlement intérieur pour distribuer 100 000 euros de budget participatif (c’était si facile avant, mais il faut bien que le service des affares juridiques justifie son salaire…) que du compte administratif, pour lequel je n’ai pas obtenu de réponses à mes questions ; l’adjoint aux finances, Charles DARMON, étant lui-même absent…
Revenons-en à ma proposition de délibération.
C’est donc la panique au château de Sourisville et TEILLET tente désormais d’éteindre l’incendie qu’il a allumé par négligence…
Mais avant tout, je dois quand même être un peu mentaliste, parce que voilà ce que j’écrivais aux juges administratifs avant de recevoir le nouveau courrier de TEILLET.
« Il fera bien les quatre en même temps en défense ! »
Il n’a pas fait les quatre, ni en même temps, mais j’avais bien anticipé sa défense.
Et donc TEILLET m’écrit cela ; qu’on va démonter rapidement.
En gros, TEILLET me dit qu’il ne va pas respecter son règlement intérieur parce qu’il est illégal.
Et moi, je lui répondrai qu’il va d’autant plus le respecter, parce que le Conseil municipal l’a souverainement approuvé, et qu’il a en plus rejeté mon amendement pour le rendre légal…
C’est vraiment con d’avoir refusé de voter mon amendement au règlement intérieur ; il n’y aurait pas eu tous ces problèmes…
Encore une fois, je ne les prends pas en traître !
Avec encore une fois la gauche qui s’est abstenue pour ne surtout pas partager l’avis d’un nazi.
Donc TEILLET, dans un premier paragraphe, me dit que les avis de la commission ne sont pas décisoires.
Ce en quoi il a raison du point de vue de la loi, mais pas du règlement intérieur, qui va pourtant s’appliquer jusqu’à ce que le juge administratif l’annule à ma demande.
Mais au paragraphe suivant, TEILLET me dit qu’il est lié par l’avis de la commission pour inscrire le point à l’ordre du jour !!!
Donc les avis de la commission sont bien décisoires, du fait du règlement intérieur, même si c’est illégal, et je peux donc les opposer !
Enfin, et j’en termine, TEILLET qui m’écrivait le 21 avril qu’il n’avait pas envie de convoquer la commission compétente, a complètement viré de bord, et justifie maintenant que c’est un choix conscient et assumé d’avoir choisi une autre commission, parce que je suis vraiment trop con pour identifier la commission compétente quand j’écris un projet de délibération…
παρρησία 