Pour les chrétiens, Noël n’est pas l’anniversaire de la naissance de Jésus, qui aurait, selon les historiens, en cette année 2025, plutôt 2029 ou 2031 ans ; et qui n’est de toute façon pas né un 25 décembre, ni peut-être même à Bethléem en Judée.

MAIS la célébration réactualisée de la venue du Dieu créateur qui s’incarne en sa création, et qui vient habiter parmi son peuple, pour être au plus proche de lui, et mieux connaître ce qu’il vit.

Il le fait, à la manière d’un humain qui vient au monde, au travers d’un bébé, symbole de faiblesse et d’innocence, qui doit compter sur la solidarité de ses parents pour pouvoir vivre et grandir.

J’aime ce Dieu qui pourrait rester dans les hauteurs célestes, mais qui choisit de s’abaisser à venir vivre au milieu de son peuple, alors qu’Il connaît déjà tout cela et qu’Il est bien au-dessus de tout cela.

J’admire cette humilité de la divinité qui s’intéresse à l’Humain, et choisit de prendre corps dans une famille juive de Palestine occupée d’il y a deux millénaires, dont on parle toujours aujourd’hui.

J’apprécie cette mise en conditions et cette confiance faite au monde, avec cependant la fin que l’on connaît, transcendée par la vie éternelle, et cette idée que notre âme survivra à ce passage sur la Terre.

Je vous souhaite un joyeux Noël 2025.

Que cette fête soit inspirante pour tout ce qu’elle porte, de religieux et de profane.

À commencer par les seuls liens qu’elle crée par la rencontre et le partage, autour de la famille, du repas, des cadeaux….