C’est d’autant plus un honneur que la tradition veut normalement que seuls des membres de la communauté juive procèdent à cet allumage.
Mais c’est aussi ce libéralisme et cette ouverture d’esprit que j’apprécie à la communauté de Ris-Orangis, et particulièrement chez son rabbin, Michel SERFATY (et que je déplore de ne pas trouver ailleurs, notamment chez les juifs plus orthodoxes de Savigny, qu’il s’agisse de ceux de la synagogue de l’avenue de l’armée-Leclerc, ou des Beth Loubavitch sur le boulevard Aristide-Briand).
Chaque année, le rabbin de Ris invite à tour de rôle un certain nombre d’ « amis » (c’est lui qui emploie ce terme) pour participer à propager la lumière.
En 2026, j’étais invité mardi, pour la célébration de l’allumage de la troisième bougie (sur huit), en tant que chrétien, en même temps que les représentants de la communauté musulmane de Ris.
Dans sa courte introduction, il a rappelé, et c’est d’autant plus intéressant dans la bouche d’un religieux, qui véhicule théoriquement une certaine conception de la Création, que déjà Néandertal recherchait à faire du feu.
La bougie de shamash, qui sert à aviver toutes les autres, a été allumée par une chrétienne du service diocésain des relations avec le judaïsme.
La première bougie, par le doyen des présents de la communauté juive.
La deuxième par le président de l’association musulmane de Ris.
Et la troisième par votre serviteur.
Puis nous avons partagé des beignets frits, rapport à l’huile qui fait brûler les bougies,
tandis que le rabbin nous expliquait un certain nombre de traditions.
Anecdote amusante, il y avait un chat dans la synagogue pendant la célébration.



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