Dix ans après le 13 novembre 2015 ; qu’avons-nous vraiment appris ?

À l’instar des attentats du 11 septembre 2001, je pense que l’on se rappelle tous de où l’on était et de ce qu’on faisait le soir du 13 novembre 2015.

Moi, je l’ai appris en allumant machinalement BFM TV, en revenant de Palaiseau, où nous avions dîné avec une amie cubaine de mes parents, ancienne collègue de ma tante au CNRS.

Le premier réflexe, en apprenant que les attentats avaient eu lieu dans le 11e à Paris, avait été de prendre des nouvelles de Jocelyne, la marraine de ma sœur, assassinée en 2021 et dont le procès d’assises du meurtrier s’est terminée il y a un mois, habitant dans le 11e.

Et pas comme Dick CHENEY, je me rappelle que je tournais en rond devant ma télé.

Et que l’endormissement fut difficile, probablement devant la télé, aux alentours de 3 heures du matin.

Je connaissais les familles de trois victimes (du Bataclan) :

– Guillaume BARREAU DECHERF, journaliste dans un magazine municipal, dont le père Michel était un paroissien de Savigny, plutôt rigide.

Aux obsèques, il avait exprimé le regret de ne peut-être pas avoir suffisamment compris son fils, et de ne pas lui avoir dit assez qu’il l’aimait.

– Renaud LE GUEN, Savinien, qui était le beau-frère d’une amie de théâtre de Clair-Village, Laura ; et dont le petit frère (de Renaud), Éliott, était dans la classe de ma sœur, au collège Les Gâtines, en 2015.

– Lola OUZOUNIAN, dont le père Éric, avait été mon prof de journalisme, l’année précédente. On avait justement fait un magazine école ensemble sur les attentats du 7 janvier.

Trotskyste anarchique, j’aime lire ses analyses et son regard sur les attentats (il était aussi au Bataclan) et la récupération qui en a été faite par l’État. Il a boycotté toutes les cérémonies étatiques, et il a défoncé l’État avec maestria sur plusieurs plateaux TV.

J’ai une pensée pour eux tous aujourd’hui.

Si on lit les sondages, les Français ne croient plus dans l’acte de déséquilibrés, opinion majoritaire à l’époque, mais reportent désormais tout sur l’immigration, ce qui est complètement con, puisque par exemple la « partenaire » de Salah ABDESLAM serait une Gauloise convertie (de ce que j’ai pu lire, mais sans confirmation).

Mais c’est vrai qu’on entend moins le discours d’un islam, qui ne serait que religion de paix et de tolérance, parce que les gens ont compris qu’il pouvait aussi être religion de mort et de guerre. Et au regard des textes sacrés, un peu plus facilement que d’autres religions, parce que tu ne trouves pas l’équivalent de certains versets du Coran dans la Bible.

Je pense que c’est vraiment l’aspect commando, organisé depuis la Belgique, qui a choqué, et fait qu’il y a eu finalement plus d’écho que pour n’importe quel attentat après, y compris Nice, le 14 juillet 2016, ou Dominique BERNARD ou Samuel PATY, qui étaient « plus isolés ».

Plus localement, un islamisme continue de progresser ; il suffit d’écouter, au besoin avec le traducteur automatique, pour les prêches en arabe, ce qui se dit à la mosquée de Savigny, et qui est craché dans des hauts-parleurs installés dans le jardin.

Plusieurs voisins ont enregistré et m’ont fait écouter, et il y a des trucs, certaines fois (cela dépend aussi des intervenants) qui me mettent mal-à-l’aise, par exemple sur la place de la femme.

Et à côté, vous avez des politiques qui continuent de venir faire leur marché, et de traiter les musulmans comme des variables électorales, ce qui justifie qu’on ferme les yeux sur un certain nombre de choses, et notamment qu’ils ne veulent plus vivre qu’entre eux.

À Savigny-sur-Orge, c’est terrible.

Le projet du centre culturel, c’est d’avoir, en un lieu, tout ce qui justifie de ne pas vivre avec le reste de la société : son épicerie sociale, son aide aux devoirs, son club de foot…

Pour le coup, c’est le séparatisme.

Mais qui est aussi celui des autre Français, qui ne veulent plus toujours vivre avec eux, de manière pas toujours justifiée.

C’est encore typiquement TEILLET qui octroie le permis de construire de la mosquée, et qui dit en off, en substance, rapporté par un de ses proches qui en était choqué : « ce qui m’intéresse, c’est le nombre de voix que cela va me rapporter. »

Permis, je le précise ici, que les choses soient transparentes à l’approche de l’élection municipale, que j’ai été mandaté, en tant que professionnel, par des riverains pour faire sauter, ce que je devrais partiellement réussir pour des questions de taille de places de parking qui n’ont pas la largeur ni l’espace de dégagement, selon les plans du dossier.

Et rien que sur cela, ou sur le fait qu’il manque une des notices, tu vois bien que le service urbanisme, malgré une certaine incompétence, a eu des consignes, peut-être même de la Préfecture de l’Essonne, pour fermer sa gueule.

Ce qui est dégueulasse aussi est la récupération des victimes du terrorisme,

avec un TEILLET qui se joue le héraut de la démocratie, alors qu’il n’y a qu’à voir comment il traite la député, parce qu’elle est LFI,

lui qui ne trouve rien d’autre à dire dans son discours du 11 mars 2022 qu’un autre jour, à une autre heure, et à un autre lieu, cela aurait pu être lui la victime, devant les parents des victimes… #Toutpourmagueule

Mais je reconnais aussi que les familles ont apprécié que REDA et TEILLET organisent cette journée d’hommage aux victimes du terrorisme ; ne s’attachant finalement pas aux bêtises qu’il a pu dire…

Ce qui a fait mal aussi est l’assourdissant silence de la communauté juive, en novembre 2015, dans sa composante de base, qu’on avait pu entendre le 7 janvier 2015, parce qu’ils n’étaient pas directement visés à raison de leur religion.

Ce qui me rappelle un propos, qui m’aurait valu une plainte en 2023, pour une réponse à un juif Savinien me disant qu’il n’y avait pas grand monde de la population à la cérémonie d’hommage aux déportés ; et je lui avais répondu, avec les formes, qu’il n’y avait pas beaucoup de juifs aux autres commémorations républicaines ; et que je ne me rappelais pas l’avoir vu…

Le plus terrible, c’est que des gens qui se sont révélés antisionistes, pour ne pas écrire antisémites par la suite, me l’ont reprochés parce qu’on était en mai 2023, alors qu’eux-mêmes, en octobre 2023, disaient pire que cela.

Quoi qu’on en pense, et quoi qu’on en dise, je pense que les islamistes ont quand même gagné d’avoir participé à polariser la société française.

On n’avait pas besoin d’eux, et cela serait probablement quand même arrivé sans,

mais cela s’est fait plus vite et plus fort ; et l’on continue une certaine libanisation de la France, à vivre de plus en plus en communautés, et non pas les uns avec les autres, mais les uns à côté des autres…

2 réponses à « Dix ans après le 13 novembre 2015 ; qu’avons-nous vraiment appris ? »

Jean-Marie CORBIN

novembre 13, 2025 at 3:06

Les moyens de communications rendus universels permettent, un fois le forfait mensuel acquitté de joindre n’importe qui à n’importe quel point de globe terrestre pour un coût bien souvent dérisoire voire nul. Un étranger peut garder le lien avec la communauté dont il est issu sans aucun problème et sans limite de durée.

En second lieu, les moyens technologiques permettent désormais de franchir l’obstacle linguistique bien plus facilement qu’auparavant.

Sans ces deux facilités, jadis une personne étrangère isolée de sa communauté d’origine, était obligée d’apprendre la langue ainsi que la culture du pays d’accueil pour subvenir à des besoins les plus élémentaires. Aujourd’hui ce problème n’en est plus un. Pour certains (en quelles proportions ?), une paresse s’installe, et ne font plus l’effort de s’intégrer puisque cela n’est plus vital.

Le résultat s’entend dans la rue et les transports en commun où les personnes que l’on côtoie s’expriment de plus en plus rarement en langue française dans leur(s) téléphones.

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soutien

novembre 13, 2025 at 1:24

La Terre appartient à l’oumma, les possessions des mécréants sont du vol, qu’il faut reprendre. Par avec l’harb qui est interdit mais par le djihad, parfaitement autorisé.

Les méthodes sont anciennes, le combat dure depuis 1400 ans. Rien de nouveau si ce n’est que ça se passe chez nous, avec la bénédiction de nos politiques.

La population de souche, parfaitement légitime sur son sol, fait face aux Politiques dignes de Vichy, mais aussi face à une omniprésence d’un « autre ». Cet autre, on va finir par ne plus en discerner les nuances et comme dans tous les drames, ce sont des innocents qui vont souffrir, au bénéfice de véritables ordures. Ce moment viendra car la société est tellement fracturée que cela ne peut que finir ainsi. Même certains politiques cautionnent le pire et justifient l’innommable et cela ne gêne personne. Ce sont les premiers responsables. Les seconds sont les collabos qui cautionnent certains changements, les encouragent puis les fuient, en province par exemple. Les troisièmes sont une population nourrie par un dogme et qui dans sa totalité le cautionne car sacré. Les histrions armés cachent une véritable 5ème colonne et c’est ici le danger. Padamalgam; cépaçal**** et tout le cinéma cache ce que Boumedienne avait dit avec clarté en 1974.

On condamne toujours les colonisations militaires, jamais celles de peuplement, plus silencieuses et pourtant les attentats y sont indéniablement liés. On va donc faire des stocks de peluches et de baskets blanches car ça ne s’arrêtera pas, ne serait-ce que par les faits divers quotidiens avec toujours les mêmes agresseurs et toujours les mêmes victimes.

Petite mention au RN qui nous parle d’immigration comme problème: Polonais, Hongrois, Anglais, Laotiens, Argentins entre autres ne posent pas de soucis majeurs. Mais ce parti n’aura jamais les tripes de citer des gens jamais intégrés depuis 60 ans et du vrai problème généré par une partie clairement identifiée de l’immigration.

Bouddhiste, catholiques et autres ne squattent pas les rubriques terrorisme et faits divers. Donc interdire ceux qui s’y font remarquer, en totalité.

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