Mes amis, je me dois de vous confesser un terrible péché.
Je manque terriblement de miséricorde à l’égard de Sandra ALVES, directrice des affaires juridiques de la Commune de Savigny-sur-Orge, et à l’encontre de l’intégralité des agents de son service, que je considère, pour l’écrire poliment, comme n’étant pas vraiment les poissons les plus oxygénés de la rivière Orge.
Et pourtant, et malgré tout cela, je crois quand même, qu’elle, et ils, auraient été capables de produire ce mémoire de 4 pages pour laquelle la Commune me réclame 3 000 euros (en bas d’article).
Bon, du coup, j’en demande 5 000 pour mon préjudice moral et financier !
Parce que c’est quand même un peu déloyal de méconnaître la loi, de refuser de répondre aux demandeurs et à la Commission d’accès aux documents administratifs, et puis de s’en sortir en alléguant simplement que les documents demandés n’existent pas (ce qui serait intéressant si c’est vrai car il traduirait la commission de plusieurs délits d’atteinte à la probité du maire !).
Dans cette affaire, je demande d’accéder aux pièces produites par Robin REDA pour pouvoir tenir des permanences parlementaires à Savigny, « entre deux séances à l’Assemblée ». Mort de rire.
Miskine. Tout ce travail « de terrain » pour se prendre 5 000 voix dans la face par une parachutée. C’est dommage que MACRON n’ait pas dissous la semaine dernière, il aurait pu s’en prendre 10 000 cette fois. (Plus probablement, Robin n’aurait même pas été qualifié pour le second tour.)
Je rappellerai surtout qu’au droit de l’instruction DAF/DPACI/RES/2009/018, les documents relatifs aux mises à disposition de salles doivent être conservés pendant dix ans avant d’être détruit.
Nous étions seulement un an après…
Et je rappelle que mon amendement pour acheter des boîtes d’archives a été rejeté lors du dernier conseil municipal…
Et puis que M. REDA a quand même signé une convention aux termes de laquelle il s’engage à fournir cette attestation d’assurance quand la Ville se promet de lui refuser les locaux s’il ne produit pas cette fameuse attestation (en bas d’article).
En tout cas, faire payer 3 000 euros à la Commune pour rédiger 4 pages, ils ne s’emmerdent pas.
Ça fait 750 euros la page, dont 3 pages de copier-coller qu’on me ressort à chaque mémoire. Ils ont dû travailler 20 minutes maximum.
Je crois que j’ai bien fait de me convertir au droit !
Le plus triste, c’est que je vous dénonce-là, et on en revient donc au début de mon article, c’est qu’il n’y a personne à la Mairie de Savigny, ni Alexis TEILLET, ni Sandra ALVES, ni aucune autre personne, qui est capable de se rendre compte que 3 000 euros pour 4 pages c’est très légèrement surcôté.
Mais ça va qu’ils venaient de revoir les tarifs au 1er septembre 2025. Car qu’est que cela aurait été autrement ? 5 000 euros ? 10 000 euros ?
(1) Le mémoire en défense de la Commune de 4 pages à 3 000 euros.
(2) La convention de mise à disposition de salle avec REDA











Laisser un commentaire