Par courrier du 19 septembre 2025, notifié ce 24 septembre 2025, le juge m’informe que son instruction lui paraît terminée et qu’il communique la procédure au procureur pour que celui-ci lui fasse parvenir ses réquisitions, afin qu’il puisse prendre son ordonnance de règlement.
Comme c’est l’usage en matière de presse, Alexis TEILLET et Catherine CHEVALIER sont mis en examen ; c’est-à-dire qu’on pense qu’il existe des indices graves et concordants qu’ils puissent avoir commis le délit qui leur est reproché, lesquels justifient qu’ils puissent ensuite être renvoyés devant le tribunal correctionnel pour y être jugé conformément à la loi.
En cause, le fait d’avoir dit, à plusieurs reprises, pour chacun des deux, que j’étais coupable de menaces de mort sur Alexis, alors qu’il aurait juste fallu attendre une décision définitive de la juridiction répressive pour pouvoir l’affirmer de la sorte, aussi péremptoirement.
Ce que je leur reproche est essentiellement le manque de nuances,
et qui plus est dans la note de synthèse et le projet de délibération, dont la responsabilité incombe aussi au service juridique de la mairie, qui visiblement ne connaît pas trop le concept de présomption d’innocence.

En fait, ils auraient pu s’en sortir, et je n’aurais alors rien fait s’ils avaient juste dit que j’étais inquiété ou accusé ou renvoyé devant le tribunal correctionnel pour des faits de menaces de mort, ou qu’ils avaient parlé de propos susceptibles d’encourir la qualification de menaces de mort.
Mais avec toute la délicatesse qu’on leur connaît, ils ont affirmé bien lourdement, et à quatre reprises sur la période de la prévention (dont trois pour TEILLET), que j’avais proféré des menaces de mort.
Bah, on verra ce que les juges vont apprécier de cette atteinte à ma présomption d’innocence ! C’est vraiment sous ce seul aspect que je dénonce l’aspect diffamatoire des propos.

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