Jean-François NAUT est décédé ce 12 août 2025 à l’âge de 88 ans.
Ses obsèques auront lieu ce vendredi 22 août, au funérarium de Juvisy à partir de 11 heures, puis à 13 heures, au crématorium d’Évry-Courcouronnes.
Élu municipal de 1989 à 2014, il fut maire adjoint à l’urbanisme de 1989 à 2009, puis premier adjoint de Laurence SPICHER-BERNIER de 2009 à 2014.
Il avait justement été choisi car il ne lui ferait pas d’ombre et la suivrait, en toutes circonstances… Contrairement à Bernard MÉRIGOT qui avait une feuille de route et une vision de ce que devait être un premier adjoint.
Architecte de profession, son fils aussi est architecte, et certains reprochaient à l’entreprise de ce dernier de s’être intéressé à certains marchés publics de la Ville…
Discret et transparent voire insipide, c’est ce que les méchantes langues disaient de lui.
À l’inverse, très apprécié pour son écoute et sa bonne humeur, selon l’hommage dithyrambique qui lui a été rendu par Nicole MAURIZOT.
Mais au moins n’a-t-il pas fait trop de conneries, et globalement limité le bétonnage de la commune.
Ses dernières réalisations, la Ferme Champagne, et la résidence de la Martinière, à flanc de trottoirs, ne seront cependant pas ce qu’il laissera de mieux.
Le projet pharaonique de complexe aquatique, qu’il suivait aussi, parfaitement démesuré, a aussi précipité la chute de Laurence SPICHER.
Mais c’est finalement lui qui a orchestré la construction de la majorité des logements sociaux sur Savigny, puisque la gauche exemplaire n’avait rien fait de 1971 à 1983.
Et le bâti était autre chose que les merdes de MEHLHORN et TEILLET qui s’effondrent sur elles-mêmes.
C’est encore lui qui a officié pour le premier « mariage » homosexuel à Savigny, que SPICHER ne voulait pas faire pour donner des gages à son extrême-droite (je rappelle que j’étais aux Manif pour tous).
Son dernier engagement politique, après la défaite et son retrait en 2014, fut de soutenir la candidature d’Alexis IZARD à l’élection municipale de 2020, en cohérence avec son libéralisme économique.
C’est un adversaire politique qui disparaît et auquel je rends hommage.
Pensées pour sa femme Nicole, grande militante associative savinienne, et sa famille. Mais aussi ceux qui ont milité et qui ont été élu avec lui.
Et reconnaissance pour son action, même si elle ne fut pas nécessairement à la hauteur des espérances d’un idéaliste savinien.
Je vous ai retrouvé deux archives,
avec en bonus, une photo d’Anne-Marie GÉRARD, il y a 17 ans,
peut-être à une époque où elle voyait la politique comme un service, et pas une opportunité de donner un bon travail à sa fille (qui était déjà en mairie, mais à une tâche beaucoup plus modeste).




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