Le pape François n’est plus.

Je souffrais pour lui, lors de sa dernière apparition publique, hier.

Je vous propose un petit bilan à chaud de son pontificat.

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La bonne nouvelle est qu’il a suffisamment renouvelé la Curie romaine pour nous éviter que lui succède un tradi.

Et donc, depuis les nominations de février 2022, nous sommes à peu près certain que devrait lui succéder un libéral moderniste.

Mais encore faudrait-il qu’il soit réellement libéral et moderniste, ce qui était l’image de François, mais pas nécessairement la réalité de son action

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François a fait beaucoup de communication, ce qui passait très bien au niveau des non cathos, mais a finalement eu assez peu d’actes forts.

J’ai eu un espoir avec Querida Amazonia en 2020, malheureusement assez vite étouffé.

Et puis, pour connaître un peu les trashes, il n’a pas été très fort avec les prêtres pédocriminels, là où Benoît XVI avait été beaucoup moins transigeant.

Il n’a quasiment rien fait pour les femmes.

Il a eu des paroles bienvenues pour les divorcées et les homosexuels, malheureusement tout de suite contredites par d’autres propos.

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Il restera de lui deux textes forts :

Laudato Si (2015) sur l’écologie pour dire, pour la première fois aussi clairement, que les chrétiens ont un devoir de prendre soin de l’environnement.

Et puis Fratelli tutti (2020) pour insister sur le devoir de fraternité.

Peut-être faudra-t-il aussi espérer dans les actes du synode romain ?

Tout dépendra de ce qu’il en est fait ;

et François espérait tenir encore deux ans pour ne pas promulguer n’importe quoi,

d’où qu’il n’ait pas démissionné, alors que très malade.

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Je pense que François a été un bon pape vis-à-vis du monde, où il a continué de développer la doctrine sociale de l’Église, et de participer au rapprochement avec les autres religions.

Par contre, il a été assez faible pour les chrétiens d’Orient et l’Ukraine.

Et à l’intérieur de l’Église, il a quand même laissé se développer certaines pratiques et tendances, qu’il n’encourageait pas, mais qu’il déplorait assez faiblement.

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Bref, bilan mitigé.

Je pense que l’Église serait allée dans le mur, s’il n’avait pas apporté une respiration par son élection.

Mais que de travail encore à faire, car je trouve que pas tant de choses que cela n’ont bougées…

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