Jeudi et samedi dernier, il y avait des « ateliers mobiles » à Grand-Vaux, pour que les habitants fassent le diagnostic de l’existant et expriment leurs souhaits en matière d’aménagement, de services publics et de commerce (ce qui n’avait jamais été fait avant en dix ans, et surtout pas par le conseil citoyen, qui était l’instance légitime pour le faire).
Ce ne serait pas risible si l’aménageur Citallios n’avait pas déjà décidé de ce qu’il voulait faire le 15 avril 2024, et surtout que le Conseil municipal ne l’avait pas déjà validé… Mais apparemment, TEILLET ne connaît pas ses dossiers, ni ce qu’il a fait délibérer par le Conseil. ¯\_(ツ)_/¯
Toutes choses étant égales par ailleurs, c’est comme si on te faisait voter, après avoir déjà annoncé le vainqueur des élections. Merci pour ton avis. Il est très précieux. Il sera très utile (pour remplir la poubelle et donner l’occasion de la sortir).
Pour l’atelier de samedi, qui devait se faire sur la place commerciale, puis qui a été délocalisé au parc, il n’y a eu personne.
Pour l’atelier de jeudi, en se mettant devant l’école, à l’heure de la sortie, ils ont quand même topé quelques parents, et quelques jeunes.
Mais déjà, organiser des ateliers en journée, et en plein Ramadan, ça montre que les avis des gens ne les intéressent pas nécessairement…
Ce qui est sociologiquement intéressant est que les jeunes (primaires et collégiens) te disent que le quartier est beau, qu’il est très bien en l’état, et qu’il ne manque rien.
Et vous avez toujours ce même genre de témoignages dans les recensions des cités ou des banlieues (cf le documentaire « La banlieue, c’est le paradis »).
En plus de cet atelier, il y avait encore le centre social de Savigny, pour faire monde sur place.
Aujourd’hui géré par la Fédération Léo-Lagrange, mais que TEILLET a décidé de dégager en septembre 2025, pour que ce soit la Ville qui le gère, et ainsi économiser en réduisant les activités proposées, alors que là, il est bloqué par un versement annuel de 750 000 euros.
Et là aussi, il y a un grave problème de méthode dans leurs propositions.
Précisément, il y a le prox-e-bus qui a coûté 13 000 euros de création et qui coûte 9 000 euros de fonctionnement annuel, pour amener les services publics aux gens des quartiers qui ne peuvent pas aller jusqu’à la mairie.
Six mois après la création du service, il y avait eu 4 visites, parce que les habitants de Grand-Vaux ne sont pas plus cons que les autres et soit ils prennent le bus pour aller à la mairie, soit ils marchent pendant 15-20 minutes.
Et donc tu as les gens du centre social, qui se foutent de savoir si les gens peuvent ou pas aller à la mairie, ou même s’ils en ont besoin, mais qui te disent qu’il te faut aller au prox-e-bus, (parce qu’ils font de la politique et qu’on leur a demandé de faire vivre le projet de TEILLET).
Le raisonnement est déconnant : le centre social, qui doit aider les gens, les entretient dans l’assistanat, dans la misère, dans un apartheid, dans lequel comme tu as des besoins sociaux, merci de rester dans ton quartier et de ne pas te mêler aux autres Saviniens ; tout en sortant de leur rôle pour participer au projet politique d’une personne qui les déteste et va les virer.
Il m’est désespérant de constater que les habitants de Grand-Vaux sont pris pour des cons, auquel on demande leur avis, sur un projet déjà décidé par d’autres, après avoir refusé de tenir compte de leurs précédents avis, parce que quand même l’aménageur sait mieux qu’eux ce qu’il faut faire. Un seul exemple : personne n’a demandé plus de logements. Il va y en avoir 300 de plus !
Et puis qu’on cherche à les maintenir dans une forme de soumission : pauvres = besoin de social = va au prox-e-bus pour pas aller à la mairie (on l’a créé pour toi parce que tu es trop con pour aller à la mairie, puis si on peut en plus ne pas y voir ta gueule).
Bref, on considère mieux les animaux…



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