J’aurais aimé ce matin vous annoncer une bonne nouvelle : en l’occurrence, avoir réussi à faire sauter une sanction de trois jours d’exclusion temporaire prononcée par TEILLET à l’encontre d’un agent municipal.
Et vous écrire : comme je suis beau, comme je suis fort. Je suis le seul et le vrai et le meilleur défenseur des agents de cette commune face au grand méchant TEILLET et à sa clique infâme.
Malheureusement, il n’en est rien…
Là où le Tribunal administratif de Limoges, par une décision rendue ce vendredi, me donne raison, pour le même motif de droit, au bénéfice d’un agent d’une autre collectivité,
le juge du Tribunal administratif de Versailles écarte mon moyen et rejette la requête sans frais.
Pourtant, l’affaire est gagnable, sans quoi je me serai aussi ramassé à Limoges…
L’agent la gagnera donc en appel, mais sans moi… ¯\_(ツ)_/¯
Après, ne dit-on pas aussi que « Nul n’est prophète en son pays » ?
N’est-ce pas de voir ma facture et mon nom qui a poussé à ce rejet ?
C’est la grande injustice du droit ; ou plutôt la grande frustration,
qui vous fait perdre des affaires imperdables.
Mais à l’inverse, quelle joie et quelle adrénaline, quand vous gagnez des affaires ingagnables !
En plus, dans le ressort de Limoges, le maire est un bon, sûrement autant que TEILLET.
Encore un à qui il faut coller des post-it aux endroits où il doit signer les parapheurs !
Ses conseils lui ont dit qu’il allait se ramasser.
Du coup, il a anticipé l’annulation de la sanction, et il en a repris une autre, quelques jours avant la décision.
PAF !
Non bis in idem (interdiction de sanctionner deux fois pour la même chose).
Il se reprend un recours car sa deuxième sanction est nulle, dès lors qu’elle a été prononcée alors que la première s’appliquait toujours.

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