Je viens de répliquer à la défense de la Commune,
qui n’évitera pas l’annulation de son budget 2023,
tant les arguments qu’ils m’opposent sont vraiment bordéliques.
Ce qui est étonnant venant de Me Alexandra ADERNO (SEBAN & Associés), qui est d’habitude bien meilleure.
Tu sens vraiment qu’elle a lâchée à la 19e page sur 23 de son mémoire.
Il y a une perte de rythme, où elle se met à faire du hors-sujet.
À croire que même Armand STEIGER, le directeur général des services chargé des finances, aurait réussi à proposer meilleure défense !
1°) Je dis : le budget n’est pas sincère parce que la Commune n’a pas provisionné les contentieux, ce qui est une obligation légale.
L’avocate de la Commune me répond : la jurisprudence dit que ce n’est pas grave quand on s’est trompé dans une prévision.
Mais je ne leur reproche pas une mauvaise prévision ; juste le fait d’avoir refusé d’inscrire des dépenses obligatoires.
Le plus drôle est que l’ancienne juriste Léa LUNA m’avait fait un courrier pour me dire, en substance, qu’ils n’avaient volontairement rien provisionné parce que je suis un tocard et que je perds tout, tout le temps.
Donc ce sont eux qui ont admis avoir volontairement refusé de les inscrire…
Ils se sont piégés eux-mêmes à ne plus pouvoir défendre une mauvaise évaluation…
Les petits champions du monde !
2°) Je dis : Les intérêts des emprunts garantis par la Commune, détaillés en annexe, et qui donnent 1 million €, ne sont pas reproduits dans le document global.
L’avocate me répond : la jurisprudence dit que l’important est que les annexes soient sincères.
Mais ça ne règle pas le problème qu’il manque quand même et toujours 1 million en dépenses au budget…

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